C’est finalement l’ancien chef de l’État, en qui j’ai longtemps cru et qui aujourd’hui me déçoit, qui m’a fait devancer la date de mon départ.
Je ne m’appelle pas Madeleine. Cependant, comme elle et d’autres, je viens de claquer la porte de LR.
Cette décision me tourmentait depuis plusieurs semaines. Je l’ai prise plus tôt que je ne l’avais envisagé. De moins en moins en phase avec ceux qui représentent « Les Républicains», ne trouvant plus la force de défendre l’indéfendable dans l’attente d’une improbable prise de conscience salutaire de ces derniers, ne voulant pas assister de l’intérieur au spectacle des primaires qui ne pourra être autre que pitoyable, j’avais décidé de m’en aller vers d’autres horizons au lendemain des élections régionales.