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Renaissance du débat sur le service militaire

Depuis les attaques terroristes du 13 novembre plusieurs voix se sont élevées dans la sphère politique demandant le retour du service militaire obligatoire
Des demandes qui avaient déjà été formulées après les attentats de janvier par Nicolas Dupont-Aignan ou Xavier Bertrand semblent effectivement refaire surface. Le club République moderne a d’ailleurs mis en ligne une pétition qui appelle au « rétablissement ou la recréation d’un service national, obligatoire pour tous ». Mais loin des discours politiciens c’est aussi une demande éminemment populaire ; un sondage IFOP datant de janvier indiquait que 80 % des personnes interrogées étaient favorables à la création d’un nouveau service national. On peut difficilement supposer que ce chiffre a diminué compte tenu de la conjoncture.

Malgré tout, certaines voix dissonantes se font entendre
Absolument, et les arguments utilisés sont souvent redondants. C’est principalement l’importance du coût qui est scandé ; selon le député UDI Philippe Folliot : « Le rétablissement du service militaire coûterait plusieurs milliards d’euros ». On entend par ailleurs des arguments visant l’aspect contraignant du service national ; par exemple, un jeune interrogé par Le Figaro déclarant « ce service obligatoire serait une monstrueuse perte de temps », ou une autre déplorant la coupure que représenterait cet engagement dans son parcours étudiant.

Une réticence assez individualiste donc… Pourtant, plusieurs éléments vont à l’encontre de tous ces arguments
On ne peut s’étonner de cette vision de l’armée tant le dernier slogan de recrutement de l’armée de terre était : « Pour moi, pour les autres », mais malgré tout affirmer que le service national serait une perte de temps revient à nier certaines réalités. Bien mené, il participe à l’inculcation de certaines valeurs de vivre ensemble ainsi qu’à l’apprentissage de certaines compétences. Par ailleurs, certains jeunes profitaient hautement de leur service pour reprendre un peu de souffle : à la fin, 92 000 permis de conduire étaient encore validés, 6 000 illettrés identifiés et 10 000 conscrits bénéficiaient d’une aide scolaire.

Tout cela représente tout de même un coût considérable
En effet, mais en la matière même Jacques Attali a concédé sur LCI : « Tout coûte de l’argent, mais nous avons abaissé notre budget militaire de presque de moitié en 20 ans ».

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