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Sanction du vote

Les élections régionales se sont rapprochées, sans crier gare. Et voila que les sondages paraissent, à l'avance, confirmer à la fois, trois tendances bien claires : l'exaspération immense des Français, le caractère ternaire du jeu dans lequel l'opinion populaire est conduite et, surtout, le décalage entre ce que nous débitent les médias et ce que ressentent les gens.

Les annonceurs qui financent les gros moyens de la désinformation feraient bien d'y réfléchir : leurs supports de publicité ne font plus recette.

Le grand tireur des ficelles de la comm : Hollandus communicator supremus peut, certes, se frotter les mains. Sa cote a remonté. Qu'il craigne cependant de redescendre plus bas encore qu'avant les attentats, si la chose révèle possible.

Nos dirigeants semblent en effet plus terrorisés par la perte de leurs prébendes que par l'affrontement sanglant avec Daech : ils n'ont accepté de parler de guerre qu'une quinzaine de jours. Les actes de l'ennemi les rattraperont, hélas, bientôt.

Nos politiciens surnuméraires ne savent créer des emplois qu'à leur profit à celui de leur parentèle et clientèle. Les conditions mêmes de la contre-réforme anti régionale le soulignent jusqu'à la caricature : sous prétexte de diminuer par deux le nombre des circonscriptions, on s'apprête à multiplier par deux, et bientôt par trois, les dépenses de chacune. Les familles françaises frappées par le chômage sauront s'en souvenir.

Nos bureaucrates syndicaux et patronaux ne savent s'indigner que contre les opposants et leur sottise sans se préoccuper de l'absurdité abyssale d'une situation à laquelle ils contribuent eux-mêmes.

Malgré le taux prévisible des abstentions on connaîtra un premier résultat tangible et observable le 6, un second le 13, région par région.

Mais, dès maintenant, on peut mesurer ce qui préoccupe la classe politique : faire front contre la vague protestataire plutôt que de proposer leurs réponses.

Ils se disent démocrates mais ils refusent de jouer honnêtement le seul jeu digne du système dont ils se réclament, la confrontation d'idées véritables et de propositions salutaires, en dehors de toutes les exclusives manipulatrices.

Le seul qu'ils paraissent connaître, au contraire, s'apparente trop à celui qui s'est déjà si souvent illustré, depuis l'Antiquité, sombrant dans les désastres de la démagogie.

Le 6 comme le 13 c'est avant tout cela qu'il faudra sanctionner, en commençant par le tenant du titre François Hollande, représenté localement par tous ses séides régionaux.

JG Malliarakis

http://www.insolent.fr/page/2/

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