"L’année prochaine sera l’année du destin", lance Ulrich Grillo, président du Syndicat fédéral de l’industrie (BDI).
Les présidents des syndicats économiques les plus importants d’Allemagne avertissent, dans une enquête de l’agence Reuters, que si le projet d’une Europe commune devait se fracasser sur les égoïsmes nationaux, ce serait la fin de la prospérité, du succès économique ainsi que de la sécurité.
« L’année prochaine sera l’année du destin », lance Ulrich Grillo, président du Syndicat fédéral de l’industrie (BDI). « Je me fais beaucoup de soucis pour l’avenir de l’Union européenne. En cette période, où la solidarité et la coopération sont indispensables, je vois une augmentation du retour à l’isolement et la constitution de “cercles défensifs”. » Le nationalisme n’a jamais mené à la prospérité, mais à plus d’instabilité économique. Le président du syndicat des artisans, Hans Peter Wollseifer, confirme : « L’Europe se met elle-même en danger. Si jamais les pays européens persistent à penser “petits États” et refusent la solidarité, nous allons tout perdre. Cette attitude met en danger tous les acquis de ces dernières décennies. J’appelle de mes vœux un symbole fort pour l’unité de l’Europe. »