Les vives tensions des derniers jours en Corse doivent être remises dans leur contexte.
Sur son site, le journal CorseMatin écrit :
Afin de clarifier la situation, des proches des secouristes relatent ce qui a été dit le soir des faits dans le quartier de l’Empereur à Ajaccio.
Lorsqu’ils ont essayé de monter dans le camion, les agresseurs auraient lancé selon la même source : « Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n’êtes pas chez vous ici! ». Les « nous sommes chez nous », criés en chœur dans le quartier vendredi soir par les manifestants trouvent alors une autre résonance.
Si l’agression des deux pompiers la nuit du 25 décembre a déclenché une vive réaction des Ajacciens, ce sont aussi les propos qui auraient été tenus par les agresseurs, et connus de nombreux participants, qui auraient donc mis le feu aux poudres.
Malgré cela, de Manuel Valls (PS) à Christian Estrosi (LR), il n’y a que des condamnations de la réaction de colère des Corses, mais aucune condamnation du racisme anti-corse et anti-français qui a accompagné l’agression des pompiers et des policiers. Une préférence étrangère que les Corses n’admettent pas.