Dr Bernard Plouvier
Pour fêter le passage du cru 2015 (celui des attentats les plus meurtriers jamais provoqués en Europe par des musulmans) à celui de 2016 (où l’on peut craindre pis encore, du fait de l’extrême mollesse de la réaction gouvernementale), l’on a assisté aux traditionnels incendies volontaires de poubelles et de véhicules à moteur… mais aussi, et c’est de l’inédit, au sabotage délibéré des installations électriques d’un hôpital.
Du côté de chez Cazeneuve, l’on joue les glorieux : SEULS 804 véhicules auraient été brûlés volontairement par la racaille dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier ! Mais l’on sait que les chiffres du ministère sont parfois « légèrement » minorés, pour éviter tout désagrément, tout grincement de dents du côté du bon peuple.
Et l’on se gargarise : cela fait 15% de véhicules détruits - par l’effet de la haine, de la bêtise, du vandalisme gratuit - en moins qu’au réveillon de l’an 2014. Pour obtenir ce grandiose résultat, il aura fallu mobiliser 110 000 policiers, gendarmes et militaires, en plus de 34 000 pompiers, soit des effectifs bien supérieurs à ceux de l’année précédente. À ce train là, si l’on veut passer en dessous de la barre des 500 véhicules incendiés, il faudra mobiliser un demi-million de membres des forces de l’ordre dans 12 mois. Il y a réellement de quoi pavoiser.
Mais il y a pire. Pour la première fois dans l’histoire de France – hors temps de guerre – un hôpital a été délibérément visé, par le sabotage de ses installations électriques de façon à ce que se déclenche un incendie. Ce type d’attentat, qui avait pour finalité de tuer ou de meurtrir davantage encore des malades et des invalides, est une véritable profanation civique. Seuls des fanatiques, des fous dangereux, des bêtes nuisibles peuvent oser s’en prendre à nos malades, hospitalisés alors que le reste de la population fête en famille la fin d’une année pénible entre toutes.
Pendant que la France coule, nos brillantissimes politiciens disputent d’une possible, éventuelle – si « antidémocratique » qu’elle fait pleurer les margots de gauche et hurler de rage les chevaliers du renoncement national (selon l’expression gaullienne) – déchéance de nationalité pour les auteurs d’attentats terroristes et leurs très nombreux complices actifs et passifs.
Ce n’est pas de la suppression d’une nationalité, que rejettent ipso facto les immondes assassins en souillant le territoire national de leurs crimes, qu’il faut discuter, mais de la suppression physique des assassins et de tous leurs complices, qu’ils agissent par fanatisme religieux ou politique, ou par l’effet de la bêtise la plus crasse jointe à la joie de nuire à autrui.
La France coule et nos élus discutent du nouveau sexe des anges : doit-on on non amputer du bénéfice de la double nationalité et de l’immense honneur d’être citoyen français des personnages ignobles ? Byzantinisme ridicule et abject. C’est le Salut Public qui est en jeu. Il n’est plus question de querelles d’esthètes. Il faut rétablir immédiatement la peine de mort et mettre le pays en état de loi martiale. Ce qui commence par la réduction immédiate des deux milliers de cités de non-droit établies en France métropolitaine par la racaille issue de l’immigration.
Si notre ventru Président ne s’en sent pas capable, qu’il cède sa sinécure élyséenne. Quant à la fraction non aveulie du peuple français de souche européenne, il doit être prêt à répondre à un ordre de mobilisation. Bien dirigé le Titanic n’eût pas coulé. Bien gouvernés, les Français peuvent redevenir dignes de leurs ancêtres et préparer un avenir meilleur pour leurs enfants et leurs petits-enfants, tout en protégeant efficacement leurs vieillards et leurs malades.