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Le « Printemps français », c’est maintenant !

L’année 2015 est passée. Chacun comprend bien que nous venons de vivre une de ces années charnières, annonciatrice d’un basculement historique majeur. La réalité stupéfiante a révélé l’incompétence des politiques. Alors, aujourd’hui, du peuple doit jaillir ce cri : « Charlie Hebdo, Hyper Cacher, le Bataclan, plus jamais ça ! »
La patrie est en danger et ses dirigeants dénient ce réel, transposant pathologiquement leurs peurs sur une menace fasciste fantasmée, révélatrice du mécanisme de défense paranoïaque d’une nomemklatura aux abois, obsédée par la défense de ses intérêts de classe.
Suite aux attentats, alors qu’on espérait un réflexe gaullien, monsieur Valls conseilla aux Français de s’habituer au terrorisme. Honte à lui ! Le terrorisme n’est point une fatalité, mais le fruit de l’inconséquence politique d’une caste dirigeante soumise aux intérêts d’un mondialisme qui n’est que le visage lifté de l’impérialisme américain.
Une telle irresponsabilité ne peut se reproduire en 2016 sous peine de faire courir de plus grands drames au pays. Identifier les vrais problèmes, sous l’angle de la perspective historique longue dans laquelle s’écrit le futur, s’impose pour sortir de l’aveuglement idéologique élitaire.
La responsabilité est d’affronter collectivement les vrais débats sociétaux. Au préalable, un retour à la véritable démocratie, celle des affrontements idéologiques assumés entre une vraie gauche et une vraie droite, s’impose. Alors, seulement, la question devenue fondamentale de la place du religieux dans la société pourra être traitée.
Pour assurer la paix aux générations futures, un débat sur la sécularisation de l’islam s’impose au moment où les élites mondialisées, aliénées par un suicidaire « syndrome du bunker », pratiquent une fuite en avant, historiquement condamnable, ouvrant les frontières à des millions de jeunes hommes porteurs d’une vision sociétale immature.
Musulmans et non-musulmans de France ont le devoir mutuel d’ouvrir un débat de fond sur leurs conceptions différentes de la laïcité. Ils contreront ainsi le risque d’un face-à-face mortel qui ne servirait que les intérêts de l’oligarchie internationale qui les manipule peut-être. Mondialistes et islamistes ont un intérêt commun qui n’est point celui des masses populaires aux spiritualités variées.
Suite aux attentats, un jeune dit à l’auteur de ces lignes : « À quoi ça sert de travailler, puisqu’on va tous mourir à la guerre ? » Ces propos tragiques sont à considérer avec sérieux et il appartient à la base populaire d’œuvrer pour que l’avenir des jeunes générations ne s’écrive un jour en lettres de sang.
Alors souhaitons que 2016 soit l’année du réveil des peuples et du retour à la responsabilité collective, dans le but de redéfinir les repères sociétaux aujourd’hui brouillés. Seul un « Printemps des peuples » permettra de sortir de l’impasse tragique dans laquelle le pays se trouve. Un véritable vivre ensemble est à ce prix.

Bruno Riondel

Boulevard Voltaire :: lien

http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkVpZlVFwsLCSKMs.shtml

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