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Pas de France apaisée sans natalité française, pas d’Europe sans Européens !

L’opinion, le Lab d’Europe 1, Le Figaro l’ont fait savoir à leurs lecteurs, «un an avant la campagne présidentielle, Marine Le Pen cherche à rendre son image plus consensuelle. En début d’année la présidente du Front National annonçait une diète médiatique, une relation plus directe avec les Français et une communication moins clivante». « Objectif? Conjurer un récent sondage Ifop qui révèle que 67% des Français trouvent Marine Le Pen sectaire. Interrogé la semaine dernière par Ouest France,le sondeur Jérôme Fourquet sentait que c’était clairement à destination des retraités et des CSP + que l’eurodéputée devait se tourner pour améliorer son score. Une analyse partagée par le FN. »Aussi indique Le Figaro, «une stratégie  n’a pas tardé à être mise en œuvre ». «Contacté par Le Scan, Florian Philippot a été interrogé  sur La France apaisée, le slogan de la nouvelle affiche nationale puisque «à l’inverse, Manuel Valls excite les tensions, il n’incarne pas l’apaisement», «la France apaisée, c’est justement ce que propose la Nation, assure l’eurodéputé. Il précise que de nouvelles thématiques vont être avancées par le FN comme le stress au travail, la refondation de l’entreprise. Nous allons aussi parler davantage de notre politique étrangère, souligner que nous nous sommes toujours opposés à l’engrenage au Moyen-Orient. L’apaisement, c’est aussi ça, insiste-t-il.»

L’apaisement, Florian a raison,  c’est effectivement cela, c’est  aussi la capacité à dialoguer avec tous, et notamment sur les questions d’orient a rappelé Bruno Gollnisch ces dernières heures. Il est bon de le rappeler, au regard du déferlement de propos haineux contre le  FN qui ont été  entendus au cours de cette campagne des régionales,  que ce soit dans les rangs de la gauche,  de l’extrême gauche ou dans  ceux de la droite euro-atlantiste.

 Dimanche encore, le président de la région  PACA, Christian Estrosi, invité d’Europe 1,  a tenu un  langage de matamore contre l’opposition patriotique : «Le Front National, que j’ai toujours combattu, est l’ennemi à abattre en 2017 (…)  je voterai pour celui ou celle qui aura le plus de chances de battre le Front National en 2017». Une façon d’avouer  qu’il glisserait un bulletin Hollande dans l’urne en cas de duel entre le président  sortant  et Marine au second tour.

Plus largement, il est  légitime de se demander aussi si les ennemis à abattre ne sont pas plus  pas plus largement les peuples européen rétifs au multiculturalisme d’essence mondialiste, idéologie qui imprègne les « élites » bruxelloises.

Certes, après l’émotion suscitée par les  agressions contre les femmes allemandes lors de la saint-sylvestre, la pression populaire a contraint  la coalition  au pouvoir en Allemagne à promettre   le rapatriement  dans leur pays d’origine des  migrants maghrébins indésirables. Mais au delà de cette annonce, l’objectif reste bien  de faciliter l’accueil de migrants et autres réfugiés, dont faut-il le rappeler, une  nette  majorité d’Européens ne veulent pas.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a ainsi  évoqué samedi, dans un entretien accordé   au quotidien Süddeutsche Zeitung, l’instauration d’une taxe européenne sur l’essence. Celle-ci aurait pour vocation de donner « les moyens pour une réponse européenne à la question des réfugiés », «si les budgets nationaux ou le budget européen ne suffisent pas… »

« Le problème du contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne doit être réglé sur la scène européenne » a déclaré M. Schäuble, qui expliquait  déjà, en janvier 2011, depuis le Forum économique mondial(iste) de Davos et en présence de Nicolas Sarkozy, que pour consolider le système européiste, il était indispensable d’aller plus loin dans la fuite en avant, dans l’effacement de la souveraineté des nations européennes

Une disparition de  nos souverainetés  qui découle  aussi de cette peste blanche  décrite et prophétisée dés les années 70 par Pierre Chaunu , à savoir  l’effacement de la démographie européenne, de souche.

Déjà, selon les prévisions de l’ISTAT,  pour la première fois depuis 1919, la population de l’Italie  a diminué l’année dernière rapporte Les Echos. «  Les naissances sont tombées en 2015 sous le seuil psychologique des 500.000, à peine 400.000 si les deux parents sont italiens. Le taux de fécondité est l’un des plus bas du monde avec 1,37 enfant par femme ». Même l’Allemagne fait « mieux » avec un taux de   1,39…

En France, pays loué pour sa relative bonne santé démographique, soit 1,99 enfant par femme en 2013, ce qui  la place dans le peloton de tête européen  avec  l’ Irlande,  l’Islande, Chypre,  le Luxembourg , la natalité aurait baissé de près de 3% sur les onze premiers mois de 2015. Plus que la crise économique, il  les démographes pointent  la baisse du nombre de Françaises en âge de procréer. Malgré la présence d’une immigration extra européenne très massive,   il n’y avait plus que 8,6 millions de femmes âgées de 20 à 40 ans, contre prés de neuf millions en 2006.

Les résultats des travaux  d’une équipe de démographes américains  qui s’est livrée à une  analyse comparée  de la natalité  en Europe et aux Etats-Unis, entre 2000 et 2009 », viennent d’être publiés  dans la revue Population and Development Review. Ils sont aussi très  éclairants.

Il est rapporté que 17 pays de  notre continent enregistrent  un nombre de naissances inférieur à celui des décès, notamment en Allemagne, en Italie, en Russie, nations européennes  parmi les plus peuplés.  La moyenne européenne se situant  à 1,55 enfants par femme,  taux qui n’assure pas le renouvellement des générations.

Il y a dix ans déjà, alors  commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, le socialiste espagnol Joaquin Almunia, rendant compte d’un rapport préparé conjointement par la Commission européenne et le comité de politique économique, déclarait que « sans réformes profondes des systèmes de retraite, le vieillissement de la population européenne entraînera une réduction de moitié des taux de croissance de l’UE d’ici à 2030. »

Il est donc toujours aussi invraisemblable, incompréhensible que ce défi,  cette question essentielle, ce drame des berceaux vides,  qui menace la pérennité même de notre civilisation n’interpellent pas nos dirigeants et les instances bruxelloises.  Technocrates européistes   qui ont  un avis sur tout, veulent régenter jusqu’aux aspects les plus intimes de  nos existences,  émettent  des directives contraignantes   y compris sur le sujets les plus accessoires, mais qui là sont muets et inertes.

Hors de  question pour nos «élites» mondialisées  de réfléchir aux  conditions d’un rebond démographique en Europe en dehors du recours à l’immigration. Encore un domaine ou l’idéologie, le dogmatisme l’emporte sur la raison, le bon sens, le vœu des peuples.  

http://gollnisch.com/2016/01/19/pas-de-france-apaisee-sans-natalite-pas-deurope-sans-europeens/

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