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[AF Provence] NOUS, LES SOUS-HOMMES

Les journalistes à la petite semaine et autres vendeurs de papier font leurs choux gras de notre militantisme exigeant, de loin plus rigoureux que leur hypothétique probité. Les masques d’une presse supposée d’information tombent à mesure que les erreurs et mensonges s’accumulent

Il est néanmoins lassant de découvrir le récit de nos exploits, une fois passée sous le hachoir de plumitifs plus militants les uns que les autres. Le Parti Communiste est hissé au rang de source d’information privilégiée, jamais mise en doute ni confrontée à la source contradictoire que nous devrions être. En effet, tout au long du procès médiatique qui nous est mené, nous avons été forcés d’enfiler le costume du condamné avant même celui de l’accusé, nous n’avons pas non plus été contactés, tout était écrit d’avance. Une simple formalité en somme, avant que ne tombe le couperet.

L’anathème pour chef d’accusation. Un exemple ? Le racisme. Les républicains nous reprochent leurs propres turpitudes. Voltaire, Jules Ferry et Léon Blum sont racistes, pas le maréchal Lyautey et Charles Maurras. Cette vérité éternelle, ils nous en donnent une illustration quotidienne, tant et si bien que la pensée qui affleure leurs discours et leurs réflexes bolcheviques surannés, est celle du sous-homme. Si nous avons perturbé les évènements de nos adversaires, jamais nous n’avons cherché à les empêcher. Eux veulent nous interdire, nous réduire au silence, nous imposer comme vérité le fiel de leur imagination. Ils ne nous considèrent pas comme leur adversaire, mais leur ennemi. L’ennemi du genre humain. Pour la plupart, ils désirent notre mort sociale et œuvrent en ce sens. Ils s’étonnent que leurs plaintes infondées, leurs déclarations calomnieuses ne soient pas des preuves suffisantes pour nous embastiller sans délai. Pour d’autres, l’objectif est notre mort physique, avec la complicité des premiers : qui a fait l’écho de la grenade déposée devant notre local marseillais ? Personne. Mais tous auront été les relais parfaits d’une propagande inique, inventant selon les besoins du moment des tentatives d’incendie et des agressions à répétition. Qu’il nous soit permis d’affirmer que seule leur désinformation est en cascade. Une cascade aussi putride que les boues rouges de la fosse de Cassidaigne. Ils peuvent nous retarder, ils ne nous arrêteront pas. Ils peuvent nous salir, ce sont nos succès futurs qu’ils préparent. Les sous-hommes d’aujourd’hui seront les héros de demain.

Illustration : Exemple parmi tant d’autres, un article de La Marseillaise passé au détecteur de plagiat. Résultat : près de la moitié tirée du site des communistes bucco-rhodaniens.

 

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