Article paru sur a-rebours.fr et dans L’AF2000
« Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? » Telle est la question fameuse posée par Maurras en 1900 à ses contemporains, - et particulièrement aux nationalistes français -, dans son Enquête sur la monarchie. Ces quatre adjectifs sont un excellent moyen de résumer l’ensemble de la doctrine d’Action française.
« Traditionnelle, héréditaire ». L’unité du commandement est bonne en elle-même, - « qu’un seul soit chef, qu’un seul soit roi » selon la formule homérique -, mais elle ne suffit pas. Le dictateur, le César, sorti des urnes ou des circonstances, est un ambitieux, un individu d’exception pour le meilleur mais aussi pour le pire. Napoléon par sa grandeur et par son échec final incarne parfaitement cet écueil. À l’inverse le monarque héréditaire bénéficie d’une légitimité qui dépasse sa seule personne ; il n’a pas non plus à prendre le pouvoir, à intriguer, à séduire pour l’obtenir ; surtout il est préparé à sa tâche dès l’enfance. L’Action française n’envisage donc pas d’autre monarchie que la royauté capétienne qui a fait la France. [.....]
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http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Quadrilatere-maurrassien