Glauque, il n’y a pas d’autre qualificatif pour décrire ces faits divers quotidiens qui font la une des journaux régionaux :
- A Denain, dans le Nord, début février, un nourrisson de 6 mois est tué par son père agacé par le bébé qui pleure alors qu’il est en train de s’exciter sur la console de jeux. Après lui avoir assené plusieurs coups de poing, il a repris sa partie de jeu
- A Liévin dans le Pas de Calais, toujours à la même période, c’est un adolescent de 14 ans qui est laissé seul à son domicile plusieurs semaines par sa mère partie se marier en Algérie.
- A Saint Brieuc, fin janvier, une jeune femme laisse son fils d’à peine 2 ans seul la nuit de samedi à dimanche pour aller en boîte de nuit puis après un bref passage à son domicile en repart pour aller chez son compagnon. Le petit garçon est désormais placé en foyer d’accueil.
Ces histoires illustrent malheureusement la vie des cassos évoquée en détail dansun précédent article.
Elles sont à distinguer des défoulements de violence, notamment d’ordre sexuel, sur de pauvres enfants. Ces atrocités se déroulent dans tous les milieux sociaux, dans des familles qui paraissent parfois irréprochables.
Les enfants, premières victimes de la cas-socialisation
Un enfant, quel que soit son milieu social a des besoins de deux ordres :
- Vitaux : être soigné, nourri, changé. En cas d’insuffisance, l’impact est directement mesurable : l’enfant souffre de troubles alimentaires ou encore n’est pas soigné correctement. Il est en insécurité du fait de la méconnaissance ou du je-m’en-foutisme parental.
- Affectifs : être aimé, câliné, écouté. Dans ce cadre et en cas de manquement, les conséquences de ces désastres sont malheureusement bien plus dévastatrices. Les pédopsychiatres évoquent le risque de faire de ces enfants des psychopathes en puissance.
Avant 2 ans, un parent dont la sensibilité est réduite aux stricts besoins de base de l’enfant, dont l’empathie est insuffisante et qui est incapable de lui instaurer des rythmes réguliers, prend le risque de faire de sa progéniture, lorsqu’elle aura atteint l’âge adulte, un psychopathe selon le terme clinique. Rupture de communication, sensation de menace constante, l’enfant ne peut qu’évoluer avec cette impression d’abandon et d’agressivité. Ces constats sont encore assez récents. Il y a encore quelques décennies, les bambins étaient considérés comme de petites choses fragiles sans capacité de réfléchir et de ressentir les impacts de leur environnement.
Dans les deux cas, il y a un manque avéré d’intérêt pour l’enfant. Les parents souvent très jeunes, voire mineurs, lors de l’arrivée de leur premier enfant, n’ont pas conscience qu’un enfant même bébé nécessite du temps, de la patience et tout simplement de l’amour. Pensons également aux nombreuses jeunes femmes qui multiplient les grossesses parfois sans qu’un enfant n’ait jamais été déclaré par son père.
Pour nos chers cassos, c’est l’aspect sentimental qui est le plus pénible à gérer ; changer une couche ou donner un petit pot cela s’apprend. Mais rassurer un enfant, l’éduquer, poser des règles, tenter de le comprendre et communiquer relèvent du défi.
Nous pouvons par conséquent nous interroger : pourquoi font-ils autant d’enfants ? Ne faisons pas de suite du mauvais esprit : peut-être ont-ils tout simplement envie de s’inspirer des couples dits « normaux » ? Cet argument typiquement gauchiste laisse présager que les cassos sont à plaindre de ne pas avoir une vie comme les autres et qu’ils auraient conscience et souffriraient de leurs différences.
Ce constat ne renvoie pas à leur situation et mode de pensée mais à celles des personnes proches du seuil de pauvreté, qui souvent occupent un emploi très peu qualifié à temps partiel et qui ont la volonté de s’en sortir. Ils transmettent des valeurs à leur famille notamment celles du travail et de la dignité. Très souvent, leurs enfants représentent tout pour eux et l’amour qui leur porté est substantiel. Le cassos n’a aucune ambition de ce type mais veut uniquement vaquer à ses occupations favorites : télévision, console de jeux, grasse matinée, bières chaudes entre potes… Bref tout un programme pour les enfants vivant sous leur toit...
Les enfants, source de revenus pour les cassos
Les faits sont trop graves pour ne pas être relayés de manière honnête et réaliste… L’arrivée d’un enfant est une source de revenus pour ces populations. Il est à noter que les cassos n’ont pas subi les désagréments des évolutions de la politique nataliste décidées sous l’ère François Hollande dont le projet premier est de diminuer les quelques aides des populations actives.
Il faut bien avouer que tout se conjugue parfaitement pour eux. Les cassos bénéficient en effet de toutes les aides possibles pour des personnes en bonne santé :
- Le RSA mis en place en 2009 pour assurer un revenu à toute personne de plus de 25 ans en situation régulière… La condition d’âge ne s’applique pas pour les personnes enceintes ou ayant déjà un enfant
- Les allocations familiales dont l’objectif est d’apporter un coup de pouce aux parents d’enfants jusqu’à leur 18eme année. Leur montant a encore augmenté ces dernières années au détriment des classes moyennes
- La CMU et CMU complémentaire, ou couverture médicale universelle, permettant à tous (même aux personnes en situation irrégulière comme indiqué sur le site officiel) de se soigner sans réelles limites fixées.
La cerise sur le gâteau est le sacro-saint statut de parent isolé obtenu par les personnes se déclarant seules pour élever les enfants. Les aides sont encore plus conséquentes… La faille a été trouvée et le « statut » de cassos de moins de 25 ans, seul avec plusieurs enfants se développe à vitesse grand V particulièrement dans la population dite du quart monde Français, comprenez le Français de souche.
Illustrons nos propos avec des exemples concrets :
- Un couple sans enfant au RSA hors aides au logement, CMU et aides indirectes : 786,24€
- Un couple avec 3 enfants au RSA hors aides au logement, CMU et aides indirectes 1.310,40€. Dans cette situation, les aides au logement couvrent presque complétement le loyer réglé particulièrement si le couple est logé en HLM.
Ajoutons à cela l’obtention des aides dites indirectes (accès au CCAS, bons cantine pour les enfants, bons électricité, …) sans avoir aucune obligation mais uniquement des droits.
Par conséquent, ce gavage à base de prestations sociales en faveur de populations souvent déficientes intellectuellement, inconscientes vis-à-vis des devoirs à remplir au bénéfice de leurs enfants provoque à des situations d’une perversité sans nom.
Depuis quelques années, les services sociaux constatent un nombre croissant de jeunes, tout juste devenus adultes, sans domicile. La faute à qui ? A leurs parents qui, par l’arrêt du versement des allocations familiales versées pour ces enfants devenus trop grands vont parfois jusqu’à les abandonner.
Autre illustration : la course des cassos dans les supermarchés au moment du versement des primes de rentrée scolaire et de Noel… Pour quoi ? Pour qui ? Mais pour eux-mêmes… à eux le dernier téléphone portable à la mode… à eux une télévision encore plus grande.
Par conséquent, un rapport est instauré entre enfant et argent. Il n’est pas sain mais pourtant encouragé par nos politiques. La gestion des familles dont les enfants ont été retirés par décision administrative ou judiciaire laisse perplexe. Le code de la sécurité sociale pose en principe que la part des allocations familiales versées à la famille dont les enfants sont retirés est versée à l’aide sociale à l’enfance (ASE), organisme public géré par le département. Or, par décision du juge, le versement peut continuer à se faire au bénéfice de ces familles…ce qui est devenu finalement la pratique la plus courante. 55% des familles ayant au moins un enfant placé continuent de percevoir directement les prestations sociales correspondantes. Or, les sommes versées sont astronomiques ce qui a poussé en juillet 2012 le député Les Républicains Christophe Béchu à établir une proposition de loi visant au versement des allocations familiales aux seules ASE. Après une adoption par le Sénat, l’Assemblée Nationale rejette, le projet en juin 2014, au motif que la majorité des enfants reviennent régulièrement chez leurs parents qui ont une obligation alimentaire et d’éducation, par conséquent, il serait normal que la plupart continue à bénéficier de ces aides. Cette position a été confirmée par le défenseur des droits.
95% des enfants retournent par la suite dans leur famille mais combien sont finalement placés en foyer ou en famille d’accueil ?
Les cassos ne sont jamais inquiétés par les politiques. Lors de projets pour diminuer le montant de prestations sociales pour faire face à la crise actuelle, ils ne sont jamais pointés du doigt. Et lorsque des hommes politiques veulent quelque peu faire évoluer les choses comme obliger les bénéficiaires du RSA à s’inscrire à Pôle Emploi ou faire du bénévolat, ils sont accusés de les stigmatiser. Ne parlons pas des mesures de contrôles mises en place par les caisses d’allocations familiales depuis quelques années qui sont si peu mises en œuvre alors que beaucoup de parents isolés ne le sont en fait pas. Tout est fait pour que cette nouvelle classe sociale prenne un essor conséquent… Ils sont si simples à manipuler avec leur télécommande ou leur hamburger de fast-food dans la main. Sans le savoir, ils participent à la volonté d’en finir avec les valeurs françaises.
Si le souci n’était que financier ou encore culturel, cela passerait mais la nonchalance, le manque de dignité et de courage fabriquent des enfants malheureux dont la seule issue dans la vie sera de suivre ce parcours chaotique ou de se couper définitivement de cet environnement familial toxique.
Virginie / C.N.C.