Les violences et scènes d’émeutes, qui se sont déroulées dans les derniers rassemblements de Donald Trump et dont l’establishment a interprété qu’elles étaient raciales, ne semblent pas être parvenues à enrayer sa déferlante électorale. 3 des quatre États en lice ont été remportés par le magnat de l’immobilier.
Alors que Marco Rubio, grand favori pour l’élection de Floride, et élu de la ville de Miami West, n’a remporté que 27 % des suffrages, « the Donald », comme on l’appelle outre-Atlantique, en a remporté 45 % !
Les sondages montrent une forte augmentation de sa popularité dans cet État, depuis que des militants du candidat démocrate Sanders envahissent ses rassemblements. La chaîne CNN, qui est entrée de façon quasi-officielle en campagne anti-Trump, a couvert avec abnégation les « dérapages » du candidat invitant ses militants à frapper les perturbateurs et leur promettant de rembourser ensuite leurs frais d’avocats. Il a aussi invectivé les militants perturbateurs — de la cause des Noirs — par un sonore « allez plutôt chercher un travail ».
Le bilan de cette soirée électorale côté Républicain est éloquent : désormais seul le candidat conservateur Ted Cruz semble constituer un concurrent crédible à Trump.
Côté démocrate, Hillary Clinton, qui a remporté l’ensemble des quatre États en lice, a insisté sur le nécessaire combat contre les discriminations sexuelles et raciales et a fustigé son possible rival républicain « d’attiser les haines et les peurs ».
Le phénomène Trump continue donc de préoccuper l’oligarchie politico-médiatique.
Durant cette semaine mouvementée, jamais un candidat n’avait reçu autant de publicités négatives : plus de 18 millions de dollars dépensés. Nombre d’entre elles sont financées par le milliardaire mondialiste George Soros.
Ce symbole de la superclasse mondiale a mobilisé 15 millions de dollars pour inciter 400 000 Latinos à se faire naturaliser pour voter contre Trump.
L’objectif de Soros est de contrer Donald Trump dont les propos anti-islam menacent « la démocratie et l’intérêt national »
Par le biais de son Open Society Foundation, le milliardaire est un zélé défenseur des causes chères à la superclasse mondiale : soutien aux événements de Maïdan en Ukraine, réseau No border visant à libéraliser l’immigration partout dans le monde, lutte contre l’islamophobie en France, festival homosexuel en Roumanie, etc. En revanche, les chrétiens d’Orient peuvent attendre.
Toutefois, rappelons qu’en 2004, les millions de Soros avaient échoué à faire battre George W Bush.