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De la patrie… ou du pouvoir absolu

Pascal Pottier, essayiste, traite du problème des fractures dans la société française, de ce qui empêche une partie du peuple et des électeurs de rejoindre clairement le camp patriotique lors des élections (notamment), de la nécessité de rompre avec l’hyper-centralisme et de rassembler les Français patriotes avec de nouveaux paradigmes.

Les patriotes, les Français éclairés, les réveillés, les libérés, ceux qui ont brisé leurs chaînes ont voté sur le continent pour le Front National. En Corse les nationalistes ont remporté les élections et vont diriger l’île.

Comment le peuple endormi, enchaîné et télévore peut-il entrer en contact avec les patriotes ?
Pourquoi les Corses ont-ils fait un choix différent ?

Il me semble que l’explication tient dans le rejet du manichéisme.

Prêtons attention à ce que nous disait Pierre Legendre (1) sur le Centralisme français.

« Devenue ignorante de ce que signifie culturellement et politiquement son centralisme invétéré, la France suit un mouvement sur lequel elle semble ne plus avoir prise, avec indifférence! Nous en sommes là ».

Le mouvement patriotique français propose le réenracinement à l’opposé du mondialisme.

Le mouvement nationaliste corse (indépendantiste et autonomiste) propose la proximité dans une terre où la population est encore enracinée.

Nous aurions tort d’opposer les démarches continentale française et insulaire corse.

Je crois que c’est au contraire la même réponse à la mort annoncée proposée par les élites parisianistes.

Le problème tient en un mot : Paris. Non pas le peuple parisien mais la caste hyper centraliste aveugle de l’autre monde. Notre monde. Les Corses ne croient plus en Paris (la caste) mais croient en eux-mêmes et en leur identité.

Les 45 % de Français provençaux qui ont voté pour Marion Maréchal Le Pen croient aussi en eux-mêmes et en leur identité. Ils croient en leur pays. Mais des tas de Provençaux, de Niçois, d’Alpins n’ont pas encore pu franchir le pas. Certains sont encore enracinés, comme les Corses. Ils aiment et vivent leur terre, leur langue, leur manière d’être au monde. Ils n’ont pas succombé à la culpabilité obligée, folle et nauséabonde imposée à l’homme blanc.

Mais ils sont minorisés de bien des manières sur leur terre. Paris l’hyper centraliste (la caste) ne leur parle pas. Le lien a été coupé. Beaucoup, à l’image de leurs compatriotes français d’autres régions, voudraient exprimer leur patriotisme mais ne sentent pas le lien de proximité avec le parti patriote qu’ils croient, à tort, installés à Paris comme les autres. Beaucoup n’ont pas voté.

L’hyper-centralisme français n’a rien à voir avec l’unité de la nation et du peuple. Au contraire la nation et le peuple en demande d’unité en meurent.

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