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Les vraies palmes ne sont pas remises à Cannes mais à la conférence Bilderberg

On occulte sans doute les vrais acteurs d’une comédie ou d’une tragédie moderne.

Telle une amoureuse éprise d’un cinéma romantique, la France demeure fascinée par les lumières. Des philosophes modernes du XVIIIe aux projecteurs de Cannes, les statues dorées attirent quantité de regards, profusion de finances et une médiatisation remarquable. Avec un budget de 20 millions d’euros, 2.100 médias accrédités représentant 89 pays, 4.000 journalistes accrédités, 400 photographes et une estimation de 20.000 euros pour le coût de la Palme d’or fabriquée en deux exemplaires par une joaillerie célèbre, le spectacle mérite à ce prix, entre autres récompenses, d’être enrichissant. Bien sûr, le festival pourrait comporter dans son jury davantage d’orfèvres du cinéma, à l’image d’acteurs ou d’auteurs d’exception, mais la silhouette de Michel Piccoli sur la photographie officielle du film Le Mépris semble vouloir combler cette grande lacune.

Bien sûr, aussi, certains films brillent par leur absence, comme Ils sont partout d’Yvan Attal ou Les Filles au Moyen Âge » d’Hubert Viel. Mais le jury œcuménique du Festival de Cannes, beaucoup moins connu que l’officiel et créé en 1974 par des protestants et des catholiques, viendra peut-être réparer ces omissions. C’est sans doute le privilège du bien de ne pas faire de bruit et de procurer à ses auteurs la satisfaction d’un devoir accompli loin des lauriers médiatiques.

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