« Vanité des vanités, et tout est vanité ! » : François Hollande devrait méditer ces paroles de l’Ecclésiaste.
Ce titre, parodiant la phrase célèbre de Bossuet dans l’oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterre, illustre bien l’état actuel du Parti socialiste : il se meurt, il est mort ! Quelques irréductibles, de plus en plus rares, croient encore ou feignent de croire en son avenir. Son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, s’imagine-t-il que la Belle alliance populaire lui permettra de renaître ?
Les soutiens de François Hollande se font les propagandistes du bilan du quinquennat. Le 4 juillet, à Lille, Stéphane Le Foll, qui a lancé « Hé oh la gauche! », et Patrick Kanner, accompagnés des secrétaires d’État Pascale Boistard et Clotilde Valter, ont loué l’action du président de la République devant 250 militants. Une façon d’exister : le premier doit sa renommée à ses déboires avec les agriculteurs, le second à l’équipe de France qui s’est hissée en demi-finale de l’Euro. Quant aux secrétaires d’État, on cherche en vain à se remémorer leur visage. Ces ministres sombrent dans l’oubli de leur vivant, en plein exercice de leur mandat, dont il ne restera rien.