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Réveil des peuples européens et prospectives

L’élite globalisée qui nous mène tranquillement vers le grand carnage ne s’attendait guère à l’apparition d’une nouvelle réalité : le réveil des peuples européens. Car, oui, même si ce réveil a tardé à se réaliser force est d’admettre qu’il est désormais en train de s’opérer. Et à une vitesse insoupçonnée…

Plusieurs témoignages concrets viennent corroborer ce constat.

En premier lieu, de manière très prosaïque, les résultats des derniers scrutins s’étant déroulés en Europe : le vote autrichien et son annulation, les élections municipales italiennes et le référendum britannique.

Sur ce plan, il faudrait remercier Angela Merkel pour ses décisions concernant les « migrants »…

Mais d’autres observations peuvent se faire, hors du champ purement politique. Partout, le succès des « œuvres enracinées » ne se déments pas. Les émissions de télévision traitant de l’histoire battent des records d’audience et des centaines de milliers de personnes se pressent au Puy du Fou, parc où l’on ne trouve aucun manège (si ce n’est un carrousel) mais essentiellement des spectacles exaltants les grandeurs passées de la France. On ne parle pas suffisamment du succès des sites de généalogie.

Une prise de conscience accélérée et globale semble ainsi se produire autour de thèmes tels que le localisme, l’alimentation, l’écologie, la décroissance, etc.

Un ré-enracinement des peuples semble s’opérer.

La méga-machine tente de récupérer pour son compte une part de ce mouvement mais n’y parvient que difficilement. Cette dynamique est bien trop étrangère à son logiciel cosmopolite et marchand.

La question qui commence donc à se poser pour l’oligarchie est donc la suivante : comment endiguer le retour de l’Histoire et se maintenir en place ?

Plusieurs scénarios semblent se dessiner, plus ou moins heureux.

La stratégie de la tension (après nous le déluge)

Le système pousse la logique de l’état d’urgence à son paroxysme.

Un système répressif et tyrannique inouïe se mets en place, avec un contrôle poussé d’internet, des moyens de communication et de l’ensemble de la population. Les discours alarmistes se succèdent. Les instances internationales grondent et des menaces d’interventions militaires pèsent sur les Etats désirants quitter l’Union Européenne. Les élections où les « populistes » l’emportent, véritables dangers pour la démocratie, sont invalidées.

La submersion migratoire se poursuit et s’accélère.

La récupération (le « populisme bis »)

L’oligarchie parvient à construire un discours alliant libéralisme et autoritarisme, une sorte de « populisme bis ».

Les populations se tournent vers les leaders incarnant cette voie. Ces derniers semblent être enfin en phase avec leurs préoccupations (remplacement de population, emploi, avenir des futures générations, etc.). Le système feint et parvient à récupérer à son avantage les crises qui se succèdent. Néanmoins rien ne change sur le fond, l’UE se maintien malgré quelques soubresauts.

Surtout, l’invasion migratoire se poursuit malgré quelques restrictions « cosmétiques » et les effets d’annonce.

L’abdication (les peuples reprennent la main)

La méga-machine ne contrôle plus la situation.

Les attentats se succèdent à une cadence de plus en plus rapide. La crise économique et financière s’aggrave. Les forces de l’ordre abandonnent progressivement les populations à leurs sorts. Elles se concentrent sur la garde des grandes métropoles, des lieux de pouvoir, des infrastructures et surtout sur leur propre sécurité. Plusieurs nations quittent l’Union Européenne. Partout les mouvements populistes prennent le pouvoir, tant au niveau local que national. L’oligarchie abandonne le navire et les peuples d’Europe reprennent peu à peu les rênes de leurs destinées.

La remise en place de frontières strictement contrôlées tarie le flux migratoire. Des politiques de remigration sont mises en œuvre.

Un impératif : quitter le bocal et se mêler au peuple

Pour l’heure il semble délicat d’envisager laquelle de ces voies historiques sera empruntée. Il est néanmoins certain, dans l’interrègne que nous traversons, que les trois sont en train de se dessiner.

Les « radicaux », opposés frontalement au système, portent une grande responsabilité car ils ont la capacité de comprendre et surtout d’expliquer les enjeux de l’époque. Jamais, depuis ces 60 dernières années, les peuples européens n’ont été aussi réceptifs et ouverts à un discours de ré-enracinement et de réappropriation identitaire.

L’enjeu consiste à savoir si ces radicaux, qui ont beaucoup réfléchi et qui sont en mesure de proposer de nombreuses pistes, sauront quitter le bocal de laboratoire où ils ont été enfermés et converger vers les peuples. Vers ces peuples qui n’ont jamais été aussi menacé et qui ne sont jamais posé autant de questions…

Jacques Thomas pour le C.N.C.

http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

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