Dans cette agriculture industrielle et mondialisée, nos paysans français ne partent pas gagnants ; et c’est tout à leur honneur.
« L’élevage français reste en crise », note Le Figaro dans ses fameuses pages « saumon » de ce lundi 25 juillet. Quelle clairvoyance… D’où un article fait de bric et de broc, écrit du pied gauche, d’où il ressort que, nonobstant les aides européennes – des centaines de millions d’euros annuels –, les quotas laitiers qu’on supprime côté rue avant de les remplacer côté cour, la paysannerie française est tout bonnement en train de crever la gueule ouverte.
Et toujours la même antienne : « Il faut être compétitif ! » Soit un système permettant à des riches de plus en plus riches de vendre toujours plus et à toujours moins cher à des gueux de plus en plus gueux. Nos chers libéraux, et ce Figaro (leur organe emblématique), ont visiblement oublié, malgré la chute du mur de Berlin, que l’Histoire demeurait tragique. Pourtant, ce sont les mêmes qui nous assènent quotidiennement que la vie n’est que lutte de chaque jour. Faudrait savoir, les gars…