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Depuis plus d’un an maintenant, se développe la crise dite des “migrants”, qui voit l’Europe confrontée à une brutale poussée migratoire, d’un volume et d’une intensité rarement vus depuis la Seconde Guerre mondiale. Le site lemonde.fr indique ainsi que, en 2015, 1,1 million de migrants ont atteint l’Allemagne, essentiellement en passant par la frontière entre l’Autriche et la Bavière.
Ces migrants-là venaient en général de Grèce, où ils étaient arrivés par mer à partir de la Turquie, en suivant un trajet qui semble délaissé depuis l’accord Erdogan-Merkel de début 2016.
Mais d’autres ont immédiatement pris la suite, reprenant cette fois-ci le schéma classique d’invasion via l’Italie, qui fonctionnait depuis des années et avait connu une forte accélération en janvier 2015. L’éditorial du Figaro daté des 16 et 17 avril 2016 notait ainsi que 6 000 migrants venaient de débarquer en Italie au cours des trois jours précédents ! Et les choses ne se sont pas arrangées depuis...
Une partie de ces “migrants” restent en Italie, où ils sont de plus en plus mal tolérés. Une autre se répand ailleurs en Europe, par exemple à Calais où, fin août 2016, l’effectif du vaste campement sauvage baptisé “la Jungle” est brutalement passé de 6 000 à 10 000 personnes (en attendant d’être réparti sur l’ensemble du territoire français), ou encore à Paris, où l’on annonce, début septembre 2016, l’ouverture de deux centres d’accueil...Et ce n’est pas fini !
Bien entendu, l’Allemagne, l’Italie et la France ne sont pas les seules nations visées par cette déferlante migratoire, qui concerne l’ensemble de l’Europe et relève, à l’évidence, d’un plan concerté d’invasion, tant semblent parfaitement rodés les techniques de passage et les trajets utilisés, y compris les trajets de rechange lorsque les voies habituelles ne sont plus accessibles.
LES PEUPLES EUROPÉENS SONT EN DANGER
Cette invasion est bien évidemment un danger pour l’identité des peuples européens, déjà mise à mal par des décennies d’une démentielle politique d’immigrationnisme de masse. Elle constitue également un danger pour leur sécurité, comme le montrent, non seulement les agressions dont ont été victimes plus d’un millier de femmes allemandes lors de la nuit de la saint Sylvestre 2015, mais aussi les attentats commis en Europe : c’est ainsi que deux au moins des terroristes ayant opéré à Paris lors des attaques du 13 novembre 2015 étaient entrés en France en se glissant dans le flot des migrants. Par ailleurs, selon un article de L’Express publié par msn.com le 22 février 2016, le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a indiqué que plusieurs milliers de djihadistes de l’Etat islamique étaient entrés en Europe à la faveur de la crise migratoire.
Le pire est donc assurément à venir, non seulement pour la préservation de l’identité européenne, mais aussi pour la sécurité physique des peuples européens.
Et pendant ce temps-là, que font les autorités européennes ? Elles se complaisent dans l’humanitaire le plus basique, accueillant sans mot dire les masses de “migrants” en provenance des côtes libyennes, comme elles l’avaient déjà fait avec ceux qui avaient pris la mer en Turquie. Devant l’invasion, la seule réaction de l’Union européenne consiste finalement à dire qu’il faut accueillir tout le monde dans des conditions “décentes”, chaque Etat européen étant invité à prendre sa part du fardeau. Et, à quelques rares exceptions près, dont nous reparlerons plus loin, les Etats européens sont sur la même longueur d’onde.
Que nous disent donc l’UE et ces Etats pour justifier cette position ? Tout simplement que les “migrants” sont des réfugiés appelés à bénéficier du droit d’asile en Europe et qu’il convient, par conséquent, d’arracher à des conditions de vie “indignes”.
Des “réfugiés” : est-ce bien sûr ? Dans un article publié le 27 janvier 2016, le réseau EurAction soulignait que, selon Franz Timmermans, vice-président de la commission européenne, les “migrants économiques” représentaient “environ 60 %” du nombre total des arrivants en décembre 2015, d’où il résultait que les authentiques réfugiés potentiels ne représentaient que 40 % du total des “migrants”.
PARMI LES “MIGRANTS”, COMBIEN DE VRAIS RÉFUGIÉS ?
Mais 40 %, c’était encore beaucoup trop, comme l’a ensuite montré l’exploitation qui pouvait être faite d’un article paru dans Le Monde daté du 9 janvier 2016. Car cet article nous apprenait non seulement que la France avait enregistré 80 075 dossiers de demande d’asile en 2015, mais, aussi et surtout, donnait la structure de la population ayant déposé les demandes d’asile en question. En tête de l’article en cause figurait en effet un schéma du “top 10” des demandeurs d’asile, schéma que l’on peut résumer comme suit :
5 091 (Soudan) + 3 403 (Syrie) + 3 139 (Kossovo) + 3 071 (Bangladesh) + 3 049 (Haïti) + 2 937 (République démocratique du Congo) + 2 815 (Chine) + 2 245 (Albanie) + 2 145 (Irak) + 2 122 (Afghanistan) = 30 017 demandeurs d’asile au “top 10” en 2015.
Or, depuis des mois, les dirigeants européens affirment que les seuls “vrais” demandeurs d’asile sont les Syriens et les Irakiens, les autres n’étant que des “réfugiés économiques” dont la vocation est de retourner dans leur pays sans plus attendre. Sur cette base, les données ci-dessus montrent, par conséquent, que le nombre de “vrais” réfugiés s’établit à : 3 403 + 2 145 = 5 548 sur un “top 10” de 30 017, soit 18,48 %.
Mais le pourcentage réel de vrais réfugiés est encore plus faible. En effet, ce n’est pas au “top 10” qu’il convient de rapporter les 5 548 demandeurs syriens et irakiens, mais au total général des dossiers de 2015, soit 80 075, ce qui ramène le pourcentage des vrais demandeurs à 6,93 %. C’est dérisoire et, comme on pouvait s’y attendre, très inférieur au pourcentage de vrais réfugiés annoncé par Frans Timmermans, qui parlait, comme on l’a vu plus haut, de 40 % de réfugiés authentiques au sein de la vague migratoire de 2015. On nous rétorquera que le pourcentage obtenu en France est éventuellement inférieur au pourcentage réel concernant l’ensemble de l’Europe. Mais, compte tenu de ce que donne le calcul dans le cas français, qui intéresse une population parfaitement représentative de la vague migratoire submergeant l’ensemble du continent européen, comment imaginer que le pourcentage réel concernant la totalité de l’Europe puisse être sérieusement supérieur à 10 % ?
Dès lors, on est logiquement conduit à penser que la très grande majorité de ceux qui forcent ainsi les portes de l’Europe sans y être invités n’a aucun droit à y rester, puisqu’elle ne remplit pas les conditions nécessaires, non seulement pour bénéficier du droit d’asile, mais aussi et avant tout pour avoir la possibilité de présenter le dossier dont l’examen lui permettra éventuellement d’avoir accès à ce droit. Le cas de tous les autres relève de l’escroquerie pure et simple, pour laquelle la sanction minimale est évidente : l’expulsion immédiate !
POUR DÉFENDRE L’EUROPE, IL FAUT S’INSPIRER DE L’EXEMPLE HONGROIS
Il est au moins un homme d’Etat en Europe qui a compris quelle devait être la réaction correcte face à l’invasion, c’est le Hongrois Viktor Orban, lequel a mis en place, aux frontières de son pays, un “mur” destiné, non pas à empêcher toute entrée en Hongrie, comme le prétendent les gras médias malhonnêtes, mais à permettre un contrôle efficace des entrées, de façon que seuls les demandeurs d’asile authentiques puissent pénétrer dans l’Espace Schengen, à l’exclusion de tous les autres. Et ce contrôle, Orban l’a mis en place avec le soutien discret de... l’Union européenne ! Lors de son émission du mardi 15 septembre 2015, l’émission “C dans l’air” nous a en effet appris, par la voix de l’un de ses intervenants, membre de la Fondation Robert Schuman, que le “mur” hongrois était financé en partie par l’UE, ledit “mur” étant réalisé en application de la réglementation européenne, qui veut que l’on sécurise les frontières extérieurs de l’Espace Schengen.
On admirera l’hypocrisie des dirigeants de l’UE, qui pleurnichent sur le sort des “migrants” et financent, dans le même temps, le mur hongrois mis en place par Orban, dont la politique a finalement reçu le soutien de plusieurs pays situés à l’est de l’Union. Mais le plus important n’est pas là. Le plus important est de prendre conscience que les textes européens permettent de défendre l’Espace Schengen, dès lors qu’ils sont correctement appliqués. Il est donc inepte de prétendre que les choses iraient mieux en quittant l’Espace Schengen, puisque les textes qui le régissent permettent de défendre les peuples européens. Ce n’est pas Schengen qui est en cause, mais le personnel politique dominant, qui ne veut pas défendre l’Europe : ce personnel étant ce qu’il est, croit-on vraiment que les choses iraient mieux dans le cadre d’un repli national ? Par exemple, l’immigration de masse que subit la France n’a-t-elle pas été, d’abord et avant tout, le fait du gouvernement français ?
La solution ne réside donc pas dans la déconstruction de l’UE et de l’Espace Schengen, souhaitée par les gnomes de Wall Street, tout comme ils souhaitent la destruction de l’euro, elle réside tout bonnement dans l’application des textes européens. A cet égard, une politique efficace de défense européenne contre l’invasion devrait reposer avant tout sur les deux éléments suivants :
- la mise en place d’un contrôle efficace des frontières de l’Espace Schengen, dans l’esprit de ce qui a été fait par la Hongrie ;
- la mise en œuvre d’un contrôle systématique de tous les soi-disant “réfugiés” entrés en Europe, pour déterminer qui a droit effectivement à l’asile et qui doit être expulsé sans plus tarder.
Il s’agirait là d’un chantier très lourd, nous dira-t-on. C’est exact, mais le lancement de ce chantier est indispensable à la défense de l’identité et de la sécurité des Européens, qui permettrait enfin de lancer cette politique d’inversion des flux migratoires dont l’Europe a le plus pressant besoin.