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Les Etats-Unis vers la guerre civile ?

Nos medias psyttacistes répètent avec gourmandise les allégations que leurs homologues et modèles Outre Atlantique propagent au sujet de l’interférence supposée de la Russie dans le processus électoral US, par hackers interposés. Trump ne serait rien de moins qu’une poupée aux mains de Poutine, … L’enjeu est, ni plus ni moins, de convaincre une partie des grands électeurs de ne pas suivre la vox populi et de ne pas élire Donald Trump comme nouveau POTUS (president of the united states).

Il n’est certes pas facile de s’y retrouver dans cet imbroglio d’accusations et de dénégations.

Nous vous proposons trois contributions, comme antidote (partiel, relatif, comme pour la Syrie), à la confusion ambiante.

Un article du Daily Mail (en anglais uniquement) présentant un ancien diplomate britannique comme le principal relai entre une source au parti démocrate US et le site Wikileaks,

Une recension de l’analyse des accusations de hacking russe, faite par une association de vétérans des services de renseignements US, qui s’est illustrée dans un passé récent par une défense remarquée d’un certain nombre de vérités factuelles contraires aux intérêts et à la propagande des néo-cons (qui osent tout, et c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait J !),

Une passionnante analyse du rôle de ce qu’il est convenu d’appeler l’Etat profond (deep state) aux Etats-Unis, et notamment dans la crise actuelle dont une des suites possibles est ni plus ni moins la guerre civile.

Nous soulignons que les deux derniers liens mènent à un site qui permettait naguère à un lecteur assidu d’envisager très sérieusement la victoire de Trump, c’est dire que ses analyses ne sont pas à considérer avec la même défiance systématique que celle à appliquer aux medias français.

Sur la définition de l’Etat profond, pour ceux qui n’auraient pas le temps (vraiment, quel dommage !) d’aller consulter les liens, nous reproduisons volontiers cet extrait, éclairant sur la nécessité et les modalités de restauration de l’Etat régalien, partout où l’urgence s’en fait sentir, et particulièrement chez nous.

« A partir de ce constat, il nous apparaît évident qu’un effort de définition doit être fait, pour permettre l’utilisation de l’expression, sinon apparaît un risque grave de faux sens, sinon de contresens qui peut subvertir non seulement le raisonnement mais le jugement lui-même. Le côté éminemment attirant de l’expression, – on dirait son côté dialectiquement ‘sexy’, – impose d’autant plus cette mise au point. L’“État profond” (les “Organes”) est bien ce qui a sauvé la Russie entre les années-Eltsine et les années-Poutine, comme Bhadrakumar (NDPC : contributeur du site dedefensa) le fait remarquer. C’est ce qui a fait fonctionner la IVème République, malgré un appareil politique d’une faiblesse inimaginable, et qui a permis à de Gaulle de disposer, dès 1958, des outils nécessaires pour le lancement immédiat de sa grande politique.

Dans ce cas, l’“État profond” n’est pas mauvais en soi ; il est le complément nécessaire du régime démocratique qui a absolument montré au bout de deux siècles d’usage et d’usure ses limites catastrophiques. Selon les situations respectives qu’on a identifiées, l’“État profond” redresse à l’avantage du bien public la faiblesse fondamentale de la démocratie ou bien utilise au profit d’intérêts particuliers la faiblesse fondamentale de la démocratie, qui est l’impuissance totale de ce régime politique à assurer une continuité historique et principielle à cause de sa soumission à une ou à des puissances extérieures à lui, à leurs intérêts changeants, à leurs opinions fluctuantes.

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Paula Corbulon

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