La menace terroriste « reste très élevée » en France mais il n’y a « pas d’éléments formels » sur une menace pour Noël, même s’il y a « un risque », estime le Directeur général de la Police nationale (DGPN) Jean-Marc Falcone, dans une interview au Journal du Dimanche.
» Après la mort du tueur de Berlin, les questions demeurent
« Nos services de renseignement analysent quotidiennement l’état de la menace. Depuis plusieurs mois, celle-ci reste très élevée, en France comme dans les pays européens qui participent à la coalition (contre l’organisation Etat islamique). Après l’expérience, hélas, de l’attentat de Nice, l’attaque de Berlin nous confirme qu’il faut mettre en place un dispositif de sécurité de haute intensité, à la fois actif et passif, sur les grands rassemblements », explique Falcone.
Il n’y a pas « pas d’éléments formels » concernant une menace spécifique pour Noël, « mais les fêtes de Noël ont une dimension à la fois religieuse et festive, c’est-à-dire qu’elles présentent une dimension symbolique et en même temps qu’elles occasionnent de grands rassemblements. Il y a donc évidemment un risque », estime le patron des policiers.