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Le projet Rivkin : Comment la mondialisation utilise le multiculturalisme pour assujettir des nations souveraines partie 2

Page 2 : Le programme globaliste visant la France est déclaré suffisamment clairement : c’est la ré-éducation de la jeunesse française

En 2010, lorsque Rivkin invita une délégation du PCIP en France, il leur révéla son programme d’américanisation de la France, programme qui implique les minorités musulmanes, ainsi que l’endoctrination de ces jeunes Français ayant des ambitions mondialistes. Le ‘slogan’ de ce programme consistait en une référence constante à la responsabilité historique conjointe que la France et l’Amérique ont vis-à-vis de l’ « Égalité ». Ce programme ‘confidentiel’ fut révélé sur Wikileaks. Il a pour titre: « Stratégie d’implication des minorités ». Rivkin y développe un programme ayant de vastes conséquences pour les affaires internes d’un pays souverain, tel qu’on veut mettre en application des changements d’attitude profonds de la part de jeunes musulmans et de jeunes Français, et ce, afin qu’ils se fondent en un nouveau genre humain: un « Homo Economicus », ce que l’analyste financier G. Pascal Zachary appelle « LE MOI Mondialiste », le tout pour le bénéfice de ce que Rivkin appelle les « intérêts nationaux » des USA. Donc, Rivkin stipule que cette « Stratégie d’implication des minorités », vise directement les musulmans français. Il y stipule que: « Nous coordonnerons les activités des différentes sections de l’ambassade (USA), ayant pour cibles les ‘leaders’ communautaires influents, et nous évaluerons par la suite les résultats de notre stratégie au moyen de signes indicateurs de diverses natures.

Rivkin est certain que l’histoire de la France, teintée de libéralisme, « nous servira quant à la mise en pratique de cette stratégie, … selon laquelle nous faisons pression sur la France…. ». Notez l’expression: « faisons pression sur la France ». L’ordre du jour mondialiste (de l’Amérique) est lié, selon Rivkin, au plan de transformation de la France en une « entité politique intégrée selon nos intérêts quant à l’expansion de la démocratie et l’accroissement de la stabilité mondiale ». Le programme vise les « élites » françaises et les communautés musulmanes, mais peut viser aussi la population au sens large, avec l’accent mis sur les jeunes.

Il faut donc inclure ici une redéfinition de l’Histoire de France, et y mettre l’accent sur le rôle des minorités non-françaises dans l’ensemble de cette histoire redéfinie. Cela sous-entend que la génération de jeunes américains Pepsi/MTV, ainsi que leurs guides/mentors issus des universités, serviront de repéres (de phares) en vue d’une transformation (formattage) de la culture française, et une ré-écriture de l’Histoire de France selon un schéma mondialiste. Pour y parvenir, il faut: « poursuivre et intensifier nos efforts visant les musées français, ainsi que les éducateurs français, afin qu’ils se plient à une réforme des programmes d’histoire enseignés dans les établissements scolaires français ». (NDLR, revoir : septembre 2010, réforme des cours d’histoire des collèges français).

La « tactique numéro trois » du programme « Stratégie d’implication des minorités » est intitulée « Lancement d’un projet d’aide sociale proactive à la jeunesse »

Comme dans d’autres états visés par le ministère américain des affaires étrangères et leurs alliés du Réseau Soros [tels que] Freedom House (Maison de la Liberté), Movement.org, National Endowment for Democracy (Dotation nationale pour la démocratie), Solidarity Center (Centre solidarité) et cetera, la jeunesse révoltée constitue le point central du changement recherché.

Menant la charge dans cet effort, l’initiative de l’ambassadeur pour une aide sociale proactive opérant la liaison entre les divers services administratifs (inter-agency Youth Outreach Initiative) vise à « engendrer une dynamique positive au sein de la jeunesse française, dynamique qui mènera à un meilleur soutien pour les objectifs et les valeurs américains. » Ces intentions peuvent-elles être déclarées plus clairement? C’est l’américanisation, culturelle et politique. C’est ici qu’on peut le plus facilement passer outre les phrases toutes faites et voir ce qui se cache derrière cette stratégie: former une génération « qui mènera à un meilleur soutien pour les objectifs et les valeurs américaines ». On fera passer aux yeux des Français ces « objectifs et les valeurs américaines » pour des « valeurs françaises » sur la base des idéaux bourgeois de 1789 qui continuent à encombrer l’idéologie française tant à gauche qu’à droite.

On enseignera aux jeunes Français à croire qu’ils maintiennent les traditions françaises, alors qu’ils se conduisent en idiots utiles de l’américanisation et de la banalité du supermarché global qui l’accompagne. On trace ainsi les grandes lignes d’un programme de portée considérable incorporant un éventail de méthodes endoctrinement : « Pour atteindre ces buts nous bâtirons sur les vastes programmes déjà en place et développerons des moyens nouveaux, inventifs, pour influencer la jeunesse de France en recourant à de nouveaux média, à des partenariats d’entreprise, à des concours nationaux, à des aides sociales proactives ciblées, à des invités spéciaux américains. »

Ce programme qui cible la jeunesse de France est semblable à celui qui ciblait la jeunesse qui a formé l’avant-garde des « révolutions de velours » de l’Europe de l’Est à l’Afrique du Nord. Les leaders en puissance seront accueillis par le ministère américain des Affaires étrangères en France et entraînés à jouer un rôle dans la France future à la mode américaine : « Nous élaborerons aussi de nouveaux outils afin d’identifier les futurs leaders français, en tirer des leçons, et les influencer.» « A mesure que nous élargirons la formation et les occasions d’échange de la jeunesse de France, nous continuerons à nous assurer absolument que les échanges que nous soutenons sont inclusifs.» « Nous bâtirons sur les réseaux de jeunes préexistants en France, et en créerons de nouveaux dans le cyberespace, connectant les uns aux autres les futurs leaders de la France en un forum dont nous aiderons à former les valeurs – des valeurs d’inclusion, de respect mutuel, de dialogue ouvert. »

En plus d’influencer les musulmans de France, Rivkin préconise ici quelque chose de nouveau . Il déclare qu’une partie importante du programme tendra à cultiver dans la jeunesse française, dans les leaders potentiels, les idéaux « américains », sous couvert d’idéaux français. Le ministère américain des Affaires Étrangères et ses alliés du privé et des ONG ont l’intention de « former leurs valeurs. » Le programme globaliste visant la France est déclaré suffisamment clairement: c’est la ré-éducation de la jeunesse française. D’aucuns penseraient que c’est le rôle le plus important du gouvernement français, de l’Eglise catholique, et de la famille, de ces deux dernières en particulier.

A l’image des États choisis pour leur « révolutions de velours », une partie de cette stratégie inclut la démarcation des limites politiques acceptables. Comme Hillary Clinton l’a récemment déclaré à propos du genre d’État de l’après-kadhafi auquel s’attendent les pouvoirs américains en place, la nouvelle Libye devrait être une « démocratie inclusive, » ouverte à toutes les opinions, du moment que ces opinions incluent un engagement à soutenir « l’égalité » et la « démocratie »; en d’autres termes, il faut en Libye un nouvel exercice de la liberté, tant que cette liberté ne va pas au-delà de la définition qu’en a l’Amérique. Et si quelqu’un franchit la ligne de la démocratie acceptable, il y a des bombes américaines prêtes à intervenir.

En conséquence, la « Tactique numéro 5? déclare : « Cinquièmement, nous continuerons notre projet de partager les meilleures pratiques avec les jeunes leaders, y compris les jeunes leaders politiques de tous les partis modérés pour qu’ils aient la trousse à outils et le guidage pour aller de l’avant. Nous créerons ou encouragerons des programmes d’échange et de formation qui enseignent la valeur durable de l’inclusion large aux écoles, aux groupes de citoyens, aux bloggueurs, aux conseillers politiques, et aux hommes politiques locaux » Rivkin fait là l’ébauche d’un programme de formation des futurs leaders politiques et municipaux de la France.

Alors que les programmes des ONG ayant l’aval du gouvernement américain, comme la Dotation Nationale pour la Democratie (National Endowment for Democracy) sont conçus pour développer des programmes et des stratégies complets à l’usage des partis politiques de « démocraties émergeantes » (sic), ceci peut être rationalisé en déclarant que certains États souffrent d’un manque d’expérience en politique de parti libérale-démocratique. On peut difficilement user du même argument pour justifier l’ingérence américaine dans la politique de parti en France.

A cet effet Rivkin déclare que les mille professeurs d’anglais américains employés dans les écoles françaises seront équipés des matériaux de propagande nécessaires à inculquer à leurs élèves les idéaux désirés : « Nous fournirons aussi les outils pour enseigner la tolérance à ce réseau de plus de mille étudiants universitaires américains qui enseignent l’anglais chaque année dans les écoles françaises. » Ce programme de grande ampleur sera coordonné par le « Groupe de Travail des Minorités » (Minority Working Group) en « tandem » avec « l’Initiative d’aide sociale proactive à la jeunesse » (Youth Outreach Initiative). Une des questions surveillées par ce groupe sera la « réduction du soutien populaire aux partis politiques et aux plateformes xénophobe », et ce afin de garantir que le programme fonctionne comme il devrait, pour contrer le succès de tout parti « extrême » ou « xénophobe » qui pourrait poser un défi à la globalisation.

Rivkin révèle la nature subversive du programme quand il déclare: « Bien que nous ne pourrions jamais nous attribuer le mérite de ces développements positifs, nous concentrerons nos efforts sur la mise à exécution des activités décrites ci-dessus, qui aiguillonnent, exhortent et stimulent le mouvement dans la bonne direction. »

Quelle serait la réaction si le gouvernement français, à travers son ambassade à Washington entreprenait un programme de changement radical des Etats-Unis en conformité avec les « intérêts nationaux français » inculquant, grâce à un « programme agressif d’aide sociale proactive » ciblé sur la jeunesse, les « idéaux français » déguisés en « idéaux américains des droits de l’homme »?

Quelle serait la réaction de l’administration américaine si elle découvrait que le gouvernement français essayait d’influencer l’attitude des Afro-Américains, des Amérindiens, et des Latino-Américains ?

Et si les représentants français recevaient l’ordre de saisir chaque occasion de harceler les représentants américains pour qu’ils demandent pourquoi il n’y a pas plus d’Amérindiens au gouvernement ?

Quelle serait la réaction officielle des Etats-Unis s’il s’avérait que les professeurs de français dans les écoles américaines essayaient d’inculquer aux élèves américains des idées au service des intérêts français, et de rediriger leurs attitudes dans une direction francophile en politique extérieure ?

On peut déduire cette réaction hypothétique de celle des Etats-Unis face à la « conspiration soviétique » lorsque des comités du Sénat et du Congrès furent formés pour enquêter sur quiconque s’était trouvé vaguement associé ou accusé d’être aligné à l’URSS. Où est la différence? Les Etats-Unis sont coupables d’une stratégie subversive au profit de leur élite globaliste coopérante. Ce n’est pas comme si les Etats-Unis avait un héritage culturel qui leur permette de se présenter à quelque nation européenne que ce soit, et encore moins à la France, en modèle de bon goût et de raffinement artistique sur lequel reconstruire une identité nationale dans un processus dialectique qui demanderait une déconstruction culturelle.

Page 3 Le rôle du multiculturalisme dans l’agenda mondialiste

L’offensive Rivkin est la dernière d’un programme de longue durée visant à saper l’identité française.

Nombre d’objectifs ont été imposés sous la bannière du multiculturalisme et de ses slogans associés –« égalité », « droits de l’Homme ». Comme le mot « démocratie », utilisé dans l’histoire récente pour justifier le bombardement de divers États, ces slogans sont souvent une rhétorique destinée à tromper les naïfs, pendant que sont cachés les véritables objectifs de ceux que motivent le pouvoir et la cupidité. On pourrait songer à la manière avec laquelle le problème des travailleurs étrangers a été instrumentalisé pour justifier les guerres anglo-boers, dont le but était de livrer les richesses minières sud-africaines à Cecil Rhodes, Alfred Beit et consorts. Un cas similaire s’est reproduit récemment, sous le nom de « combat contre l’Apartheid ». Alors que le monde célébrait l’accession au pouvoir de l’ANC, les entreprises publiques ou parapubliques étaient en cours de privatisation pour être vendues au capitalisme mondial, sans qu’en profitent le moindrement les Africains. Patriarche du capitalisme sud-africain, dont la famille était l’ennemie héréditaire des Afrikaners, Harry Oppenheimer mourut en 2000. Nelson Mandela lui rendit cependant hommage : « Sa contribution pour l’établissement d’un partenariat entre les grandes entreprises (big business) et le nouveau gouvernement démocratique ne sera jamais assez appréciée. » La « démocratie » d’Oppenheimer et des autres ploutocrates en tandem avec l’ANC a donné licence au Capital mondial d’exploiter le pays. En 1996, Mandela exposa le résultat de cette « longue marche pour la liberté » : « La privatisation est la politique fondamentale de l’ANC et le restera. »

Même résultat en Afrique du Sud qu’au Kosovo : la « libération » des minerais au nom de la « démocratie ». (Au Kosovo, étaient défendus les droits des musulmans sous domination serbe, alors que d’autres musulmans, indépendants, étaient bombardés pour être soumis aux USA et à leurs alliés). En commentaire à la privatisation de l’eau de Johannesbourg, désormais contrôlée par la société française Suez-Lyonnaise des Eaux, l’ANC publia un communiqué selon lequel « Eskom (équivalent local d’EDF) est une entreprise parapublique créée durant l’Apartheid, que le gouvernement démocratiquement élu a entrepris de privatiser, dans le but de lever des fonds. » [18] Le destin des entreprises parapubliques importe davantage que le renversement de l’Apartheid pour comprendre ce qui s’est passé en Afrique du Sud, et constitue un cas d’école pour l’étude du fonctionnement de la mondialisation. 

Le caractère du capitalisme mondial.L

La nature de la dialectique mondialiste a été expliquée de manière particulièrement convaincante par Noam Chomsky : « Le capitalisme n’est pas foncièrement raciste ; il peut exploiter le racisme pour ses fins, mais le racisme ne lui est pas intrinsèque. Le capitalisme veut fondamentalement des gens qui seraient des rouages interchangeables, et leurs différences, comme celles basées sur la race, sont ordinairement inutiles. Elles peuvent être fonctionnelles un temps, pour surexploiter une main-d’œuvre, mais ces situations sont exceptionnelles. Au long cours, vous pouvez vous attendre à ce que le capitalisme soit antiraciste, précisément parce que le capitalisme est antihumain et que la race est une caractéristique humaine (qui n’a aucune raison d’être négative). Ainsi donc, les identifications basées sur la race interfèrent avec l’idéal capitaliste de base, selon lequel les gens devraient être disponibles seulement comme consommateurs et producteurs, rouages interchangeables qui achèteront toute la camelote produite : c’est leur fonction ultime, et toute autre caractéristique qu’ils pourraient avoir est inopportune et habituellement néfaste. »

À suivre

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