Patrick Parment
A chaque 11 novembre on nous sort la même soupe : le pèlerinage à Colombey-les-deux-Eglises qui est aux gaullistes ce que La Mecque est aux musulmans. Il y a un mythe gaulliste lié à une légende fabriquée de toute pièce et qui ne reflète que peu la réalité. L’homme du 18 juin n’y est pas pour grand-chose dans la victoire des Alliés sur les Allemands en 1944. En revanche, De Gaulle avait bien compris que les Américains étaient des envahisseurs autrement plus dangereux que les Allemands. Dans le grand cirque guerrier de 39-45, le rôle de la Résistance est marginal. Ce qui l’est moins, c’est l’attitude des communistes qui ont poussé les Allemands à prendre des otages suite à l’assassinat aveugle et gratuit de soldats allemands. Ce qui l’est moins toujours, c’est l’attitude des communistes durant la grande braderie de l’Epuration où ils s’en donnèrent à cœur joie pour régler leurs petites affaires. Et sur cette période douloureuse de notre histoire, on n’a que le silence du camarade De Gaulle, intronisé, il est vrai, par Joseph Staline en 1941 qui lui sauva la mise à Londres auprès de Churchill.
Puis il y a le De Gaulle du coup d’Etat du 13 mai 1958 et surtout le De Gaulle qui va brader l’Algérie aux tueurs du FLN. Depuis cette date, tous les gouvernements se sont couchés devant les autorités algériennes pour le plus grand bonheur du patronat français.
La seule chose que l’on retiendra de De Gaulle est qu’il a agi et régné comme un monarque grâce à une constitution frisant le fascisme. Le reste, c’est de la posture, sans plus.
Alors De Gaulle….
Mais commémorer le 11 novembre 1918 est un devoir, car Il faut rendre hommage à nos poilus qui étaient pour la plupart de braves paysans que l’on a arraché à leur terre et à leur famille.