Invité hier soir de l’émission politique de France 2 – à laquelle il avait promis de ne plus aller - Jean-Luc Mélenchon n’a pas été gâté par l’invité mystère qui l’a questionné. En l’espèce Philippe Val, l’ex patron deFrance Inter (2009-2014) propulsé à ce poste par Nicolas Sarkozy, ex directeur de Charlie Hebdo (1992-2009). Un « gourou» néocon, un virulent propagandiste atlantiste de l’espèce liberticide, à qui le journaliste Denis Robert avait consacré un livre décapant sur ses années Charlie (« Mohicans » (éditions Julliard). M. Mélenchon a été logiquement passé à la question par M. Val, expert es laïcité parait-il, sur le cas de Danièle Obono. Élue sous l’étiquette de La France insoumise (LFI), Mme Obono est une immigrationniste acharnée comme tous les dirigeants de l’appareil mélenchoniste qui font le plein des voix en banlieues pour cette même raison. Mais ce n’est pas ce qui lui est reproché par l’ex directeur de Charlie. Celui-ci a mis l’accent sur la proximité de cette dernière avec Houria Bouteldja, du mouvement antidesouche baptisé Les indigènes de la république (voir ici et ici ) et sur ce que certains qualifient d’ ambiguïtés antisionistes, d’amitiés islamo-gauchistes. Pauvre Jean-Luc! pressé de s’expliquer par Philippe Val, il a commis le lapsus qui tue: « Danièle Obono est une militante antiraciste et antisémite… Euh, contre l’antisémitisme, pardon. » Comme le chantait Diam’s, « ça fait mal! »
Certes, jouer la carte du clientélisme afro-musulman peut s’avérer rentable pour ceux qui croient que cette clientèle-là, notamment sa frange (en expansion) la plus revendicative et extrémiste, continuera éternellement à voter pour des gauchistes laïcards en lieu et place des candidats issus directement des communautés politisées, structurées autour d’autres valeurs que nous verrons émerger en grand nombre dans les prochaines années. C’est ignorer délibérément que ces électeurs-là instrumentalisent l’extrême gauche mélénchoniste, se servent du bulletin de vote LFI pour contrer le vote national, mais qu’ils méprisent, pour ne pas dire plus, tout ce que représente le fond de sauce idéologique du socialo-trotskisme.
En attendant, selon une étude américaine du Pew Research Center, « considéré comme une référence pour ses recherches en matière de démographie religieuse », et relayé par le quotidien 20 minutes, « la population musulmane va augmenter presque partout en Europe d’ici 2050, même sans immigration. Pour la France, Pew estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse (sic) comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration (laquelle se poursuit à haut débit, mécaniquement, en dehors même du problème de l’afflux des clandestins, du fait même du regroupement familial, NDLR), l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone.» Prédiction en augmentation très nette, notons-le, avec les statistiques communiquées en 2016 par ce même centre d’étude. Ce dont se félicite le Pew Research Center, qui voit dans cette immigration subie et bénie la réponse au déclin démographique des Européens…
A contrario, ni langue de bois, ni lapsus, ni énormités n’ont été entendus dans la bouche de notre camarade Charles Giacomi, candidat FN en Corse pour les élections territoriales qui se déroulent après-demain. Le Monde et le Huffington Post notamment se sont pourtant émus des propos qu’il a tenu en présence de Marine qui avait fait le déplacement pour venir le soutenir dimanche dernier. Il est reproché au candidat frontiste d’avoir déclaré que « les Corses se sont toujours mélangés avec les populations qui sont venues, et il n’y a jamais eu de rupture dans notre identité. Or, actuellement, on va à la rupture, sinon à la guerre civile dans moins de dix ans. Ici, c’est le pays de Dieu et de la vierge Marie, ce n’est pas le pays des musulmans! C’est comme ça, et ça sera toujours comme ça! » La belle affaire!
Si comme l’a dit Marine, invitée à réagir, « nous sommes (effectivement) confrontés à une submersion migratoire », il est tout aussi vrai que la Corse, la France ne sont pas une page blanche mais un pays avec une identité, une culture, une civilisation largement imprégnées par quinze siècles de traditions et de valeurs helléno-chrétiennes. De nombreux immigrés ou Français d’origine non européenne le savent et l’acceptent. Quant aux nouveaux (ou pas) arrivants qui ne s’en satisfont pas, qui déplorent, rejettent, combattent notre manière de vivre, ils sont libres de repartir d’où ils viennent. La France n’est pas une prison, chacun est libre de la quitter! Car ici , sur la terre de nos ancêtres, nous sommes chez nous et ce n’est pas aux Français de s’acclimater aux mœurs des nouveaux migrants comme ils disent…
De la même manière, le député-maire d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, a bien raison de dénoncer et contester fermement la décision de la cour d’appel administrative de Douai, rendue le 16 novembre, qui a interdit l’installation d’une crèche de Noël dans le hall de la mairie. Steeve a immédiatement lancé une pétition de soutien « pour la défense de nos traditions de Noël », affiché le petit Jésus en une de son journal municipal et lancé un concours de crèches de Noël ouvert à tous.
Cette campagne contre la présence de cette crèche a été portée par l’élu communiste David Noël (ça ne s’invente pas!) à qui la justice (?) a donc donné raison. Nous aurions pu espérer un peu plus de décence et de discrétion de la part de ce qui reste du Parti communiste, en ce centième anniversaire de la révolution bolchevique. Communisme qui s’est caractérisé par de monstrueuses persécutions religieuses et des dizaines de millions de morts, ce qui en fait l’idéologie totalitaire le plus sanglante du XXème siècle.
Le Front National, lui, continuera a jouer son rôle de vigie, à dénoncer les imposteurs, les impostures, les naufrageurs du Système, à indiquer le bon cap à nos compatriotes pour triompher de tous les écueils mortels du mondialisme. Quand bien même notre Mouvement devrait-il changer de nom. A ce sujet, relevons que Steeve se rapproche de la position Bruno Gollnisch en faisant part de ses doutes quant à l’opportunité d’un changement de nom du FN. Une éventualité soumise à la réflexion de nos adhérents, dans le questionnaire qui leur a été adressé dans le cadre de notrecongrès dit de Refondation en mars prochain.
Dans nice-matin, le député-maire d’Hénin-Beaumont et Secrétaire général du FN indique que « ce débat fait partie des quatre-vingts questions posées à nos militants, aucune décision n’est arrêtée. A titre personnel, je n’ai pas d’avis tranché. Le changement de nom serait un bien pour ouvrir davantage notre formation, mais je ne suis pas sûr que ce soit la bonne période pour le faire. » Attendre et voir…
https://gollnisch.com/2017/12/01/jean-luc-se-prend-pieds-tapis-charles-steeve-droits-leurs-bottes/