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Pensez printemps braves gens!

Ah! la gauche donneuse de leçons! A quelques jours du prochain congrès du syndicat socialo-trotskyste UNEF, Libération dézinguait mardi les comportements de prédateurs sexuels de (nombreux) petits chefs de cette structure étudiante, traditionnellement grande pourvoyeuse de cadres pour le PS. Le quotidien du macroniste Patrick Drahi a recueilli «les témoignages de seize femmes victimes déclarées de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols de la part de dirigeants de l’organisation étudiante entre 2007 et 2015. Longtemps inaudibles, ou silencieuses, ces anciennes militantes racontent des années de sexisme du syndicat et son apparent laisser-faire face aux violences sexuelles.» «On était une mini-autocratie, raconte abonde Marion Oderda, ancienne du bureau national. Il y avait, dans l’ordre, Marx, Lénine, Engels et le nom du président de l’Unef.»  «C’est une orga lamberto ( trotskisme lambertiste, NDLR) de chez lamberto où on ne jure que par les croix et les colonnes, confirme Caroline De Haas, secrétaire générale de 2006 à 2009. Registre marxiste oblige, les forts sont surnommés les bolch (pour bolcheviks) quand les faibles sont appelés des mench (mencheviks). Aujourd’hui, au grand dam de certains, beaucoup d’anciens parlent d’emprise sectaire et de gourouïsation des chefs.» La secte du Mandarom  en  encore plus  folklorique en quelque sorte… 

Bolchos ou mencheviks, tous communient cependant dans les mêmes attaques médiatiques contre le mâle blanc, le patriarcat archaïque, au nom de l’antiracisme et de la lutte contre les discriminations..n’est-ce  pas Caroline De Haas?  Hypocrites qui feignent aussi de crier au scandale après les récentes révélations (?)  sur l’ONG britannique Oxfam (dont les études théoriques ne sont pas toutes sans qualités)  selon lesquelles  certains représentants  à Haïti se payaient  du bon temps avec des prostituées, aux frais de la princesse… et des braves occidentaux qui dégainent leur chéquier  en espérant soulager la misère…et parfois leur bonne  conscience.  «Oxfam a présenté ses excuses au peuple haïtien lundi pour les dérives sexuelles de certains de ses employés, exprimant sa  honte  en remettant aux autorités à Port-au-Prince son rapport d’enquête interne. » Comme le notait Bernard Lugan il y a déjà  quelques années,  dénonçant les ravages du  charity business, il serait bon d’expliquer aux ONG et à leurs bailleurs de fonds  « qu’il y a suffisamment de malheureux en Europe pour occuper le temps de leurs membres, même si la misère est plus agréable à soulager au soleil des tropiques que durant les frimas de l’hiver septentrional…»

Hypocrisie encore et toujours qui imprégnait les excuses spécieuses de la mairie de Paris pour empêcher que le grand écrivain et académicien  français Michel Déon  repose dans la capitale. Certes, l’ancien secrétaire de Charles  Maurras à l‘Action française  n’était pas un modèle de politiquement correct. Ami de Jean-Marie Le Pen (Horresco referens) homme aux  convictions nationales inchangées, il accumulait les tares rédhibitoires justifiant l’ostracisme  aux yeux  d‘Anne Hidalgo et de son entourage,mais la mairie de Paris  a finalement cédé sous  la pression.  Saluons ici, la pétition d’écrivains  lancée à l’initiative  du Figaro dans laquelle se côtoyait aussi bien le nom de BHL que celui de Jean Raspail ce qui n’est pas si fréquent !

« En démocratie, ce n’est pas le peuple qui est souverain,  c’est le langage » notait Michel Déon et celui de Laurent Wauquiez , auquel  Bruno Gollnisch a réagi (ici et ici),   continue  à faire couler beaucoup d’encre, le président de LR s’assurant à  peu de frais après sa conférence donnée à Lyon une grosse couverture médiatique. Dézinguer M. Juppé  et Mme  Pécresse ne devrait pas heurter cette France d’en bas et périphérique dont la girouette Wauquiez, parangon d’insincérité,  guigne les suffrages. Mais le mépris de classe n’est jamais loin comme l’illustre la boulette de  Gilles Platret, un porte-parole de LR qui prenant la défense de son patron,  tente de nous faire  croire  à la fable du piège médiatique et  dénonce un journalisme «niveau CAP d’ajusteur-monteur» … quand son propre camp promeut en surface l’excellence des  filières courtes et les bienfaits de l’apprentissage pour  que nos jeunes accèdent à l’emploi. Comme le souligne Pont d’Arcole sur son compte Twitter,  « le mépris affiché du porte-parole LR pour les ouvriers est pathétique, du même niveau que lorsque M. Macron insulte les Français d’alcooliques ou de fainéants»

Français bafoués, insultés, méprisés aussi au travers du projet de loi immigration et asile   qui était discuté hier  au conseil des ministres. Cela  commence très fort avec le bruit fait autour du rapport sur l’intégration du socialiste Aurélien Taché rallié à LREM  dont il est député du Val d’Oise, et transmis lundi  au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur. Il vise entre autres joyeusetés  à autoriser les immigrés clandestins demandeurs d’asile à obtenir  un emploi au bout de six mois, avant qu’ils aient obtenu le statut de réfugié..Tout cela est d’une logique imparable et d’une nécessité absolue : nos compatriotes sont  matraqués,  taxés, épongés, rabotés, imposés comme jamais,  la France croulent sous  les déficits,  comptent cinq millions de chômeurs et huit millions de pauvres mais  pourquoi se gêner?  Faites de la place braves gens  et penser printemps !  

Bien sûr, nous subissons de nouveau dans ce cadre le jeu de rôle des coteries du Système : ce projet est une infamie,  le retour de Vichy, voire de de Pasqua dénoncent les  uns; un  bel exemple de fermeté équilibrée par un  humanisme pragmatique de bon aloi selon les autres. En vérité des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Bruno Gollnisch l’a dit sur le plateau de France info vendredi dernier, si   « notre pays est aujourd’hui un pôle d’attraction pour toutes sortes de malheureux», «cette  nouvelle loi, une de plus,  traite le symptôme et ne s’attaque pas aux causes. Les flux migratoires totalement incontrôlés continuent d’arriver. On va modifier un peu dans le sens de l’accélération, les procédures d’examen de l’asile. Mais le problème, c’est que les déboutés du droit d’asile, ne retournent jamais pratiquement dans leur pays » Prendre à bras  le corps ce problème,  consisterait  déjà à  engager un dialogue franc et ferme avec des pays qui, comme l’Algérie ou le Pakistan,  refusent  le retour sur leur sol de leurs ressortissants  clandestins. M. Macron serait bien inspiré de réfléchir à cette question,  afin de mettre en oeuvre ses autoproclamés talents de diplomate et de persuasion…

Il est pourtant plus que temps  d’agir!  André Posokhow, indique au terme de son étude mise en ligne sur  Polemia , statistiques à l’appui, qu’«il  arrive actuellement (sur notre sol) près de 300 000 immigrés par an et la population spécifiquement française diminue d’environ 120 000 personnes. C’est le grand remplacement dénoncé par Renaud Camus…» Si «mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde» selon la célèbre formule d’Albert Camus, que dire de dirigeants politiques qui nient la réalité de phénomènes qui menacent d’un péril mortel la nation dont ils ont la charge? 

https://gollnisch.com/2018/02/22/pensez-printemps-braves-gens/

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