L’annonce de l’abandon du projet d’aéroport du Grand Ouest a résonné comme une victoire des zadistes installés illégalement à Notre-Dame-des-Landes. Mais le mythe d’un retour à la nature cache des réalités moins reluisantes. Dix questions sur un abandon.
Édouard Philippe a tranché, l’aéroport de Nantes-Atlantique sera agrandi. La zone d’aménagement différé de 1 600 hectares (ZAD, rebaptisée « zone à défendre »), gelés depuis les années 1970 dans la perspective d’un nouvel équipement, n’a plus de raison d’être. Les élus locaux, les quatre exploitants agricoles qui refusaient l’expropriation et les zadistes ont fait plier les pouvoirs publics. Reste maintenant à faire plier quelques faits, particulièrement têtus. Le tour en dix questions.