Par Jean-Yves Le Gallou
L’opération de communication réussie de Génération Identitaire dans les Alpes n’en finit pas de faire des remous. Ce deuxième volet de l’aventure « Defend Europe » a en effet provoqué d’innombrables réactions haineuses à l’encontre des Identitaires. Dernière actualité de cette affaire, la censure totalitaire de la page Facebook de Génération Identitaire. Une censure demandée par l’extrême-gauche et les identitaires africains, main dans la main avec la Licra et la Dilcrah, et appliquée par un ancien sarkozyste.
L’Etat français souhaite la censure des identitaires
« Contre les messages racistes et homophobes postés sur internet, vous travaillez directement avec les plateformes comme Google, Facebook… ?
– Oui. On est passé d’une situation de déni des opérateurs […] à une prise de responsabilité assez nette. La difficulté, c’est qu’entre l’océan de haine qui se déverse et nos moyens, la réponse n’est pas à la hauteur. Il faut qu’on passe de l’artisanat à la phase industrielle. »
Cette réponse de Frédéric Potier – préfet, délégué de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) – à un journaliste de Libération le 5 février dernier était un avertissement prémonitoire.
Face à ce que la gauche appelle « les discours de haine », la réponse de l’Etat et des grands réseaux sociaux allaient s’avérer déterminée.
Alors, quand Facebook a désactivé la page de Génération Identitaire et la page de Defend Europe, Frédéric Potier jubilait, avouant à demi-mot avoir contribué à cette censure.