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Des « citoyens » payés pour participer au grand débat national ?

Macron à Souillac.pngLes masques sont tombés. 
Depuis un mois, les Français ont compris que le « grand débat national » n’était qu’une vaste opération de communication permettant au président de la République (En Marche) de s’offrir de longs monologues retransmis intégralement par les chaînes d’information.
Les lieux, les séquences « émotion », les maires amis triés sur le volet : rien n’est laissé au hasard par Emmanuel Macron qui est à la fois l’acteur principal, le metteur en scène et le réalisateur de cette campagne électorale déguisée. Dernièrement, l’émission C Politique sur France 5 révélait le dessous des cartes avec le témoignage d’un apprenti chaudronnier du Creusot en marge d’une rencontre avec des jeunes en Saône-et-Loire : « Le Président sait déjà nos questions, quand on va les poser, tout est millimétré. »
Macroniste d’inspiration, l’exécutif socialiste de la Région Bourgogne Franche-Comté va même plus loin dans l’enfumage. Lors de la commission permanente du 15 février, il a fait voter une délibération pour indemniser les citoyens participant à la journée citoyenne du 2 mars prochain dans la Nièvre et en Haute-Saône.
Concrètement, les 100 heureux « volontaires » vont recevoir 70 euros et le remboursement de leurs frais de déplacement pour échanger quelques heures et rédiger un « avis citoyen » sur la question de la mobilité en milieu rural. Alors que le grand débat se voulait être un grand moment civique pour répondre à la crise sociale, la présidente PS du Conseil régional, Marie-Guite Dufay, décide de monnayer la participation et d’acheter ses intervenants.
Comment seront sélectionnés ces « citoyens » ? Seront-ils rétribués sur présentation de la carte du PS ? Comment apprécier la liberté et la sincérité des participants alors qu’ils seront payés par la Région pour venir discuter ?
Au-delà de ces interrogations légitimes, se pose la question de l’utilisation de l’argent public pour financer la démocratie participative.
Le Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté dénonce cette indemnisation de la parole citoyenne qui instaure une discrimination de fait entre les acteurs rémunérés et tous les habitants sincères qui font vivre le débat de manière désintéressée dans les communes de Bourgogne Franche-Comté.
Le Rassemblement National appelle les Bourguignons et les Francs-Comtois à participer massivement au seul grand débat concret, démocratique et gratuit : les élections européennes du 26 mai 2019 !
Communiqué de presse de Julien Odoul
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