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Devenu tentaculaire et omniprésent, incarné par une armée de fonctionnaires, l’État multiplie aujourd’hui les règlements, les taxes et les impôts. Mais il s’agit en réalité d’un État faible qui s’acharne sur les honnêtes citoyens alors qu’il est incapable de faire observer les lois de notre nation à ceux qui le défient. Aussi Ligne droite considère-t-elle comme indispensable de reconstruire un État fort, qui puisse reprendre le contrôle du territoire, se faire respecter par tous et qui, dans le même temps, soit capable de maîtriser les finances publiques et de réguler l’économie et le social.
L’État, ennemi du Système
L’État fort a en effet disparu en France car il est le grand ennemi des tenants de l’idéologie libérale libertaire qui, depuis la fin du XXe siècle, ont entrepris sa déconstruction méthodique.
Les néo-libéraux ne voyant en lui qu’une menace contre les droits individuels pensent donc qu’un État faible qui réduit l’action publique à la mise en œuvre de l’état de droit et au respect des contrats, assurera mieux la liberté des personnes.
Quant à l’oligarchie mondialiste, elle s’appuie sur cette idéologie pour réclamer la privatisation la plus large des fonctions étatiques et offrir ainsi, au prétexte d’une efficience supérieure, de nouveaux marchés aux grandes entreprises. Elle estime de surcroît que l’affaiblissement des États favorise l’émergence de la « gouvernance mondiale », qu’elle appelle de ses vœux.
L’État illégitime, obèse et impuissant
Ligne droite rejette cette idéologie pernicieuse qui n’a nullement amélioré la situation des Français, comme on le leur promettait. Au contraire, les libertés se sont réduites, l’insécurité et la violence ont explosé et les services publics fonctionnent moins bien qu’avant. L’État est devenu dès lors illégitime car à la fois tentaculaire et impuissant.
L’État a en effet accentué son emprise sur les Français pour orienter leur façon de vivre, les soumettant par exemple au vivre ensemble ou leur indiquant comment ils doivent se comporter avec leurs enfants ou avec leur conjoint. Devenu une gigantesque bureaucratie en charge de la vie privée des citoyens, il ne cesse de réduire leurs libertés concrètes en multipliant les réglementations, les taxes et les impôts.
Mais dans le même temps l’État n’assure plus correctement ses fonctions essentielles. Les services publics paupérisés se retirent des territoires et sacrifient leurs investissements. Les racailles n’ont plus peur de la police ni de la justice. Ce sont au contraire les forces de l’ordre, sous-équipées, qui n’osent plus s’aventurer dans les zones de non-droit. Quant aux frontières, elles sont devenues inexistantes pour le plus grand profit des passeurs et des trafiquants.
L’État n’est désormais fort que vis-à-vis de ceux qu’il devrait protéger, comme les Français des classes moyennes et populaires qu’il accable de règlements et de taxes. Mais à l’égard de ceux qu’il devrait contraindre, comme les voyous, les lobbies, les islamistes, les clandestins ou les puissances économiques ou financières, l’État se montre d’une grande faiblesse.
Ligne droite dénonce cet abandon et préconise le retour d’un État fort et respecté.
Restaurer la prééminence du pouvoir politique
Pour ce faire, Ligne droite propose d’abord de renforcer le pouvoir politique et donc de restaurer la primauté de l’exécutif et la légitimité du législatif, conformément d’ailleurs aux principes de la Ve République. La durée du mandat présidentiel devra dans cet esprit être portée à sept ans afin de permettre au président d’agir dans la durée. Le gouvernement des juges sera démantelé et pour ce faire la suprématie des députés et sénateurs élus sur les juges nommés sera rétablie. Enfin, le système électoral sera revu pour que l’Assemblée soit de nouveau représentative de la réalité du peuple.
Reprendre le contrôle du territoire
Pour Ligne droite le retour à un État fort exige ensuite de restaurer la souveraineté politique de la France sur son territoire. Ce qui implique que l’État retrouve le contrôle de ses frontières, maîtrise l’immigration et reconquière les zones de non-droit. Autant d’exigences impératives sans lesquelles l’État continuera d’être bafoué et avec lui la France et les Français. Malgré les graves difficultés qui se présenteront, il est possible atteindre ces objectifs et Ligne droite a explicité par ailleurs les moyens d’y parvenir.
Reconstruire des forces de sécurité qui imposent le respect
Tout cela suppose cependant que les forces de l’ordre, les services de renseignement et les armées soient de nouveau prioritaires tant pour leurs équipements que pour le soutien qu’ils reçoivent du pouvoir. Tout doit être fait pour que les forces de sécurité reprennent pleinement confiance en elles-mêmes et inspirent le respect et la crainte chez les voyous. Un État fort est un État qui sait mater ceux qui le défient et ne tolère pas que certains s’exonèrent impunément des règles qu’il édicte. La remise à niveau organisationnelle et budgétaire de la police et de l’armée doit donc constituer une priorité, tout comme la réforme de la politique pénale qui doit permettre de neutraliser durablement les voyous, les groupes séditieux, les délinquants et les terroristes.
Retrouver la maîtrise des finances publiques
Le retour d’un État fort exige par ailleurs le rétablissement de l’équilibre des finances publiques. Un impératif pour rendre sa liberté de manœuvre à l’État et éviter qu’il se trouve soumis au chantage des institutions financières internationales ou de la Commission européenne.
Pour réduire en conséquence les dépenses publiques, Ligne droite préconise une profonde réforme qui mette un terme au foisonnement des agences et services administratifs, qui réduise le millefeuille de l’organisation territoriale française, qui supprime les dépenses de transfert et les subventions aux associations dont l’utilité économique et sociale est douteuse. Si l’on ajoute à cela la préférence nationale dans l’accès aux prestations, il sera possible de retrouver des finances saines qui rendent son autorité à l’État.
Assurer la régulation de l’économie et du social
Un État fort doit aussi retrouver son rôle d’arbitre du bien commun en matière économique et sociale pour corriger les errements du marché ainsi que les initiatives intempestives qui ne seraient pas conformes à l’intérêt national.
Mais il doit aussi être porteur d’une stratégie industrielle volontariste et s’affirmer à nouveau comme l’initiateur de projets d’envergure. Les grandes réalisations, notamment celles des années soixante – soixante-dix, dont s’enorgueillit à juste titre notre pays ne sont pas le fruit de l’initiative spontanée du marché, elles résultent de l’action publique qui a mis en mouvement l’initiative privée. Pour Ligne droite, un État fort doit retrouver au XXIesiècle l’esprit pionnier des grands administrateurs de jadis qui ont fait avancer la France en relevant de grands défis collectifs par la mobilisation du génie national.
Il n’y aura pas de renouveau national et civilisationnel sans un État fort.