Les réactions qui s’enchaînent à droite depuis sa déconvenue de dimanche ne font que confirmer qu’elle est décidément bien la plus bête du monde.
En déconsidérant son candidat et ses choix idéologiques, qu’il a pourtant portés avec talent et conviction, en brûlant aujourd’hui ce qu’elle semblait adorer hier à l’image du veule Geoffroy Didier critiquant subitement son candidat de la veille, elle fait une nouvelle fois la preuve de sa pusillanimité et de son absence profonde de convictions.«La droite doit abandonner son conservatisme sociétal», déclare-t-il ainsi dans un grand élan stupide et de courte vue.
Croire que son salut consisterait à se gauchiser sur le plan sociétal est d’une bêtise sans nom : cela existe déjà, ça s’appelle le macronisme (économiquement plutôt de droite, idéologiquement gauchiste car caffi d’anciens socialistes).
Je ne vois pas de raisons pour quoi ceux des Français qui se reconnaissent dans ce bloc élitaire-là et dans ce projet so cool qui est tout de même au pouvoir bien que profondément contesté par le peuple, se détourneraient soudain de Macron pour aller voter subitement pour des tocards opportunistes qui changent de convictions comme de chemise.
Si nous n’avions certes pas anticipé l’ampleur du resserrement frileux du bloc élitaire dimanche autour de son actuel leader qui a toutefois perdu et plafonné malgré le déploiement des moyens de l’État pour mener propagande, il serait tout à fait inexact de prétendre que Bellamy a raté sa campagne au motif qu’il a perdu dans les urnes : celle-ci était riche et réussie quand bien même les résultats ont été infructueux et que l’on partage ou non ses opinions.
La droite est en vérité placée devant les mêmes questions fondamentales que la gauche qui a implosé faute de n’avoir su y répondre intelligemment : faire enfin des choix idéologiques clairs, assumés, et surtout se déterminer clairement par rapport à la question des frontières.
Cette droite a trahi depuis longtemps le gaullisme dont elle était issue.
Elle a notamment abdiqué la question de la souveraineté.
Elle s’est par ailleurs vidé de toute forme d’intelligence et de projet culturel conservateur au lieu d’en assumer le réarmement théorique, prête plutôt à toutes les compromissions pour tenter d’exister en tant que système partisan et préserver quelques prébendes.
Elle le paie aujourd’hui, tout comme la gauche paie le fait d’avoir trahi le peuple en se boboïsant stupidement.
Plus que jamais, le défi à venir pour cette partie de l’échiquier nous apparaît comme de nature profondément culturelle et identitaire et l’on imagine mal quelques yoyos opportunistes en capacité de le conduire, d’autant que le macronisme fait déjà le job sans s’embarrasser d’intellect.
Croire que son salut consisterait à se gauchiser sur le plan sociétal est d’une bêtise sans nom : cela existe déjà, ça s’appelle le macronisme (économiquement plutôt de droite, idéologiquement gauchiste car caffi d’anciens socialistes).
Je ne vois pas de raisons pour quoi ceux des Français qui se reconnaissent dans ce bloc élitaire-là et dans ce projet so cool qui est tout de même au pouvoir bien que profondément contesté par le peuple, se détourneraient soudain de Macron pour aller voter subitement pour des tocards opportunistes qui changent de convictions comme de chemise.
Si nous n’avions certes pas anticipé l’ampleur du resserrement frileux du bloc élitaire dimanche autour de son actuel leader qui a toutefois perdu et plafonné malgré le déploiement des moyens de l’État pour mener propagande, il serait tout à fait inexact de prétendre que Bellamy a raté sa campagne au motif qu’il a perdu dans les urnes : celle-ci était riche et réussie quand bien même les résultats ont été infructueux et que l’on partage ou non ses opinions.
La droite est en vérité placée devant les mêmes questions fondamentales que la gauche qui a implosé faute de n’avoir su y répondre intelligemment : faire enfin des choix idéologiques clairs, assumés, et surtout se déterminer clairement par rapport à la question des frontières.
Cette droite a trahi depuis longtemps le gaullisme dont elle était issue.
Elle a notamment abdiqué la question de la souveraineté.
Elle s’est par ailleurs vidé de toute forme d’intelligence et de projet culturel conservateur au lieu d’en assumer le réarmement théorique, prête plutôt à toutes les compromissions pour tenter d’exister en tant que système partisan et préserver quelques prébendes.
Elle le paie aujourd’hui, tout comme la gauche paie le fait d’avoir trahi le peuple en se boboïsant stupidement.
Plus que jamais, le défi à venir pour cette partie de l’échiquier nous apparaît comme de nature profondément culturelle et identitaire et l’on imagine mal quelques yoyos opportunistes en capacité de le conduire, d’autant que le macronisme fait déjà le job sans s’embarrasser d’intellect.