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Il y a des lois en France, mais pas les mêmes pour tous !

La France est-elle devenue à ce point un pays "sans foi ni loi" ?

Va-t-elle rejoindre la Grande Bretagne dans les statistiques des pays européens qui vivent le plus difficilement leur multiculturalisme, ces pays où les lois sont le moins respectées, je dirais même bafouées par les étrangers et les binationaux qui y résident de plus en plus nombreux, hélas ?

Nous avons, contre les lois de la République, plus de deux cent zones de « non-droit » où la police, les pompiers, etc. n’ont pas le droit de pénétrer afin d’y rétablir l’ordre, où les maires sont exaspérés et les riverains terrifiés et cela très certainement par ordre hiérarchique, afin de ne pas perturber le semblant de paix qui semble y régner, à l’exception des règlements de compte entre délinquants et quelquefois des dommages collatéraux enregistrés.

Et nous apprenons qu’une loi de notre République est également bafouée, insidieusement, en silence, sans que cela ne s’ébruite.

Une loi, depuis 2004, qui interdit les excisions sur notre territoire, or, selon le très récent rapport épidémiologique, publié fin juillet 2019, 124.355 femmes ont été excisées en France, le double, au cours de cette dernière décennie, que les 62.000 entre 2000 et 2010.

Une quinzaine d’unités médicales spécialisées sont pourtant réparties en France pour venir en aide à ces dizaines de milliers de femmes qui subissent encore de nos jours l’excision et sur notre propre sol.

N’est-ce pas une honte ? Nous aimerions entendre sur ce sujet la colère de Madame Schiappa, elle qui s’élève immédiatement, avec le courroux que l’on sait, sur des tas de sujets qui ne la concerne en rien et qui se montre bien silencieuse sur celui-ci, qui la concerne directement ?

Il s’agit pourtant d’un acte de torture condamné par la loi dans presque tous les pays du monde, hors le continent africain.

Il s’agit d’une mutilation génitale féminine qui entraîne des hémorragies, des infections, des douleurs, des complications lors des accouchements, et des traumatismes qui ressurgissent très souvent à l’âge adulte et entraînent bien des fois la mort de la victime de cette mutilation.

Plus de 200 millions de jeunes femmes sont concernées sur notre planète, dont 80% en Afrique, pratique soi-disant interdite dans un grand nombre de pays et seulement autorisée officiellement au Mali et en Sierra Leone mais très souvent pratiquée au Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun et Guinée et, mais à un degré moindre, en Egypte, Indonésie et dans la corne de l’Afrique.

La France, et ce n’est pas à notre honneur, ni à celui de Madame Schiappa, et le deuxième pays le plus concerné en Europe, après le Royaume Uni et devant l’Italie.

530.000 jeunes femmes sont les victimes, surtout les fillettes dès leur plus jeune âge, de cette pratique ancestrale, coutumière et terrifiante, sur notre continent européen et cela s’explique, bien évidemment, par la progression et l’invasion constante de cette immigration clandestine que nous subissons depuis de trop nombreuses années.

Madame Marlène Schiappa, si je ne me trompe pas vous êtes bien la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la lutte contre les discriminations ? Estimez-vous que cette égalité est respectée sur ce point précis ? Et que la discrimination ne joue pas un rôle sur ce sujet qui mutile près de 125.000 femmes en France et probablement davantage lors des prochaines années ?

Nous espérons un « tweet » de votre part, puisque c’est par ce moyen que vous vous exprimez le plus !

http://magoturf.over-blog.com/2019/08/il-y-a-des-lois-en-france-mais-pas-les-memes-pour-tous.html

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