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Communisme, pas mort ! La preuve par Piketty.

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L'avis de Jean-François Touzé
En 2015, l'hebdomadaire américain Time magazine, arbitre planétaire des élégances politiques, économiques, sociétales, intellectuelles et artistiques, élevait Thomas Piketty et Marine Le Pen au rang de personnalités françaises les plus influentes.
Un rapprochement d'autant plus cohérent que l'actuelle présidente du Rassemblement national n'a jamais caché l'intérêt que lui inspirait l'essayiste d'extrême gauche et que plusieurs de ses proches reconnaissaient en 2017 que ses idées avaient largement contribué à la rédaction du volet économique du projet présidentiel "Bleu marine" tout en "enrichissant" celui de Mélenchon.
Après le succès mondial de son pavé "Le Capital au XXIe siècle", Thomas Piketty récidive avec un deuxième livre tout aussi volumineux (1232 pages) dont le titre, "Capital et Idéologie", ne laisse que peu de doutes quant à son orientation.
Le propos central de cet essai que célèbre sans vergogne l'ensemble de l'intelligentsia française, sous couvert d'une réflexion panoramique et érudite sur les organisations sociales répartissant les richesses, est la dénonciation de la propriété considérée comme responsable des inégalités.  
Pour en finir avec le capitalisme et la propriété (l'auteur se contente pudiquement d'appeler à "les dépasser" mais reconnaissait dans un entretien publié début septembre dans l'Obs qu'il s'agit bel et bien de les "remplacer et de les abolir"), Piketty propose toute une série de mesures allant de l'établissement de la cogestion dans les entreprises à la constitutionnalisation du principe de progressivité des impôts — les impôts sur les revenus et sur les succession voyant leurs tranches supérieures relevées jusqu'à 90 % —, de la répartition de la propriété par une dotation en "capital universel" à la transformation de la propriété privée en propriété sociale, le tout complété par toute une série de mesures liberticides, intrusives, bureaucratiques, contraignantes, étatistes de type totalitaire et kafkaïennes concernant l'éducation, la vie politique, l'inquisition fiscale et le contrôle de la population digne des plus lourdes heures brejneviennes.
On le voit, selon Thomas Piketty, les 100 millions de mort du communisme, la ruine des économies qui avaient adopté le mode de fonctionnement marxiste, les famines et les destructions induites par ce système pervers, la barbarie opérationnelle des régimes rouges, n'ont pas servi d'exemple. Lui et ses disciples veulent leur revanche sur l'Histoire. Ils y travaillent.
Pour Piketty et ses semblables, un seul cri de ralliement : les soviets, vite !

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