Le 14 avril, Christophe Robert avait demandé un profond sursaut politique avec un pacte du pouvoir de vivre après la crise des « gilets jaunes ». Rien n’a été fait depuis, selon le délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre. « Globalement, le taux de pauvreté a augmenté en France en 2018. Nous voulons pousser avec les citoyens à une société plus juste, plus solidaire, plus écologique également ».
Les ferments de la colère qui avaient entraîné la crise des « gilets jaunes » l’an dernier sont-ils toujours là ? « Ça dépend de quelle catégorie de population on parle. Dans la redistribution qui a eu lieu, la classe moyenne inférieure s’est vue proposer des solutions, mais les plus pauvres sont encore descendus plus bas. Les APL ont beaucoup baissé, la réduction des impôts ne les concerne pas, la prime d’activité non plus », estime Christophe Robert dans les « 4 Vérités » lundi 4 novembre.