On présente aujourd’hui l’abolition de la peine de mort comme un progrès majeur de civilisation. En est-il vraiment ainsi ? Pour Jean-Louis Harouel, agrégé de droit et professeur émérite de l’université Panthéon-Assas, elle est un des effets de la « religion des droits de l’homme », continuatrice de vieilles hérésies oubliées. La suppression de la peine capitale a en réalité a ouvert la voie à une perversion de la justice au profit des criminels et au détriment de la sécurité des innocents. S’inscrivant en faux, Jean-Louis Harouel propose une autre lecture, dénonçant les manipulations des abolitionnistes de Hugo à Robert Badinter.