Les Gilets Jaunes auront indéniablement marqué le quinquennat d’Emmanuel Macron. Face à l’exécutif, la spontanéité et la ténacité du mouvement auront été mises à rude épreuve… Alors que 2019 se termine avec les grèves, le mouvement des Gilets Jaunes, lancé au mois de novembre de l’an dernier vivote toujours. Une mobilisation inédite qui a aussi donné lieu à des accidents inédits.
Spontané, apolitique et populaire, le début du mouvement des Gilets Jaunes avait tout d’une révolte inédite. Tellement inédite que l’exécutif d’Emmanuel Macron a su voir le danger dès les prémices. Pour assumer une politique sécuritaire particulièrement sévère, le pouvoir a donc rapidement fait le choix d’instrumentaliser les exactions des extrémistes de gauche.
Les black Blocks, prétendument antisystème, ont ainsi constitué l’un des principaux alliés de la macronie. Après plusieurs manifestations de Gilets Jaunes à la gestion sécuritaire, le préfet de Paris, Michel Delpuech en a fait les frais. Il a alors cédé sa place à Didier Lallement… Le nouveau préfet a tout de suite imprimé ses méthodes… Clivant et brutal, il affiche paisiblement son appartenance à un camp, celle du pouvoir, contre le peuple.
Un peuple qui aura fait les frais de l’incompétence de la place Beauvau occupée par Christophe Castaner. Au fil des actes organisés par les Gilets Jaunes à travers le pays, pas moins de 24 personnes ont été blessées à l’œil…
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