Je tolérerai une presse libre quand les journalistes ne le seront plus.
Nous sommes dans ce système.
La presse et les médias sont aux mains de ceux qui ont le moins intérêt à ce que l’information soit de qualité, les opinions diversifiées et les critiques ouvertes.
Il faut pour que le système tienne en ces temps de crise économique et de chute de légitimité, que le couvercle soit lourd et qu’il recouvre absolument tous les aspects de la formation des opinions politiques, sociales, sociétales .
Il faut même aller bien au delà il faut donner naissance à un homme nouveau privé de ses déterminations traditionnelles, véritable tableau noir sur lequel le système et ses maîtres peuvent écrire ce qui leur est utile voire nécessaire.
Bref il faut obtenir le contrôle de la production des citoyens qui conviennent à la reproduction du système de la marchandise, de la finance et de l’élimination des extrêmes.