Après le policier radicalisé (en fait islamiste), voici le militaire radicalisé (mais on va nous dire déséquilibré…) qui passe à l’attaque :
“Le procureur de la République, Christian Mercuri, s’est rendu à la gendarmerie de Dieuze, au sud-est de Metz (Moselle), lundi 03 février 2020, avant de tenir une conférence de presse à quelques kilomètres, à la gendarmerie de Château-Salins.
Il a indiqué que l’agresseur était un jeune homme âgé de 19 ans qui venait de s’engager en décembre dans l’armée. Il résiderait au Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Dieuze, l’un des 13 centres de ce type en France. Il est ce soir toujours hospitalisé après avoir reçu deux balles dans l’abdomen, tiré en légitime défense par un gendarme qu’il a blessé au bras à l’aide d’un couteau (…)
La motivation de cette attaque reste officiellement inconnue. Toutefois, quelques minutes avant qu’elle intervienne, le centre opérationnel de la gendarmerie a reçu un appel téléphonique leur indiquant un “massacre à venir”, au nom du soi-disant “état islamique”.
Le Salon beige avait relayé l’inquiétude de voir l’armée française abriter en son sein des terroristes en puissance formés au maniement des armes : Un jour, il y aura le FAMAS (fou) d’un militaire que la hiérarchie militaire aura repéré… sans rien faire.
Suite au scandale d’Etat de la préfecture de Police de Paris, Jean-Yves Le Gallou s’inquiète, sans doute à juste titre, du risque similaire qui existe dans les armées françaises :
La vérité, c’est que les services de renseignement sont en retard de plusieurs guerres ! Leur logique – héritée de la guerre froide – consiste à suivre et remonter des filières, donc à laisser dans la nature des gens qu’on repère. Or, la mode est au djihad individuel. Il y a des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de musulmans fanatisés. De temps en temps, l’un d’entre eux passe à l’acte, s’empare d’une voiture (folle), d’un camion (fou) ou d’un couteau (non moins fou) et tue dans son voisinage. Imparable. Et puis, un jour, il y aura le FAMAS (fou) d’un militaire de Sentinelle que la hiérarchie militaire aura repéré… sans rien faire.
Les services de renseignement adorent les analystes et les « experts ». Or, ceux-là baignent dans l’univers médiatique. Ils prennent l’air entendu pour diffuser des banalités politiquement correctes. C’est, d’ailleurs, pour cela que ces « experts » sont consultés et réinvités. Ceux qui pensent autrement sont dénoncés par Le Canard enchaîné, Le Monde ou Mediapart.
Une partie des forces est détournée pour surveiller « l’extrême droite » et les Identitaires. Les parlementaires devraient, d’ailleurs, essayer de savoir combien d’agents surveillent les islamistes, les antifas et les Black Blocs, les gilets jaunes et « l’extrême droite ». Et rapporter ces effectifs aux menaces réelles.
Pour illustrer son propos, le ministère des armées pourrait-il informer les citoyens français sur ce que sont devenus les (rares) militaires français qui ont refusé de partir combattre en Afghanistan ? Ont-ils continué une carrière tranquille, sont-ils suivis ou ont-ils été mis dehors ? Le fait que ces cas ont été déclarés officiellement “rares” en “2008” ne met personne à l’abri du mode d’action du “djihad individuel” :
«Moins de cinq» engagés volontaires de l’armée de terre (EVAT) ont exprimé, en 2008, le souhait de ne pas partir en opérations extérieures «pour des raisons confessionnelles», reconnait l’état-major interrogé par Secret-Défense. Il s’agit de jeunes musulmans qui ne voulaient pas aller combattre d’autres musulmans en Afghanistan. Leur nombre serait de trois ou quatre (…) Ces cas sont rarissimes (moins de 0,01% des engagés) mais ils existent. (…)
Le nombre de militaires français de confession musulmane est inconnu. La loi française interdit toute comptabilité en fonction de la religion. Mais une simple visite dans n’importe quel régiment montre que de nombreux Français issus de l’immigration s’engagent.
Et pendant ce temps-là, l’armée de terre cherche à recruter…en Seine Saint-Denis.