Depuis presque un an, infirmières, aide-soignantes, médecins crient leur désarroi. Depuis mars 2019, les services d’urgences exsangues réclament plus de moyens. A défaut de leur fournir plus de moyens pour leur permettre soigner les patients, le gouvernement propose d’éliminer les patients.
Lundi, le jour même de la publication d’une recommandation de la Haute Autorité de la sédation finale santé (HAS) demandant une plus grande accessibilité au midazolam, un puissant sédatif utilisé pour mettre en œuvre les sédations profondes et continues jusqu’au décès, le ministère de la santé a annoncé que la substance serait disponible d’ici quatre mois dans les pharmacies de ville.
L’euthanasie pour tous, tranquillement, chez soi, c’est maintenant. Si vous voulez sédater votre vieil oncle ou votre grand-mère, ce sera simple comme une pilule. Pour régler le problème des retraites, c’est une solution…
Pour permettre sa dispensation, l’Agence du médicament (ANSM) « procédera à une modification de son autorisation de mise sur le marché », a précisé le ministère. La Haute Autorité de santé avait publié, lundi matin, une recommandation en ce sens, car si la loi Claeys-Leonetti autorise en théorie la « sédation profonde et continue » à domicile, les traitements utilisés pour la mettre en œuvre sont aujourd’hui très difficiles d’accès hors de l’hôpital. La HAS, qui s’était autosaisie de ce sujet dès 2018, a recommandé aux pouvoirs publics de permettre la délivrance en ville de ce médicament dont l’autorisation de mise sur le marché (AMM) ne prévoit qu’une utilisation pour des anesthésies.
L’affaire Vincent Lambert est passée par là.
https://www.lesalonbeige.fr/les-urgences-sont-en-greve-mais-la-priorite-cest-de-tuer-les-patients/