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L’affaire Rowling et ce qu’elle révèle du sectarisme des activistes LGBT

L’affaire Rowling et ce qu’elle révèle du sectarisme des activistes LGBT

Depuis quelques semaines, JK Rowling, l’auteur de la célèbre saga “Harry Potter”, est l’objet d’un lynchage sur les réseaux sociaux pour “transphobie”. L’affaire est bien résumée par nos confrères d’iFamNews. Il est à peine besoin de préciser que Mme Rowling n’est pas vraiment de nos amies: elle est une militante pro-avortement et la saga qui lui a donné la célébrité fourmille de détournements plus ou moins malsains de la symbolique chrétienne.

Cela étant, réagissant à un tweet écrit dans le langage politiquement correct de “l’inclusion”, l’écrivain avait suggéré que l’on pouvait appeler femme, une personne disposant d’un corps féminin :

“Les personnes qui ont leurs règles.” Je suis sûr qu’il y avait un mot pour désigner ces personnes. Quelqu’un peut-il m’aider. Wumben? Wimpund? Woomud? [Les 3 mots finaux tournant autour de “Women”, femmes en anglais].”

On peut trouver que ce tweet n’était pas de très bon goût, mais enfin y voir une déclaration “transphobe” n’était pas franchement évident. Sauf qu’évidemment, pour le lobby, si vous ne soutenez pas avec enthousiasme les conséquences les plus farfelues de l’idéologie, vous êtes “homophobe”, “transphobe” ou Dieu sait quelle autre “maladie psychiatrique”! En l’occurrence, Mme Rowling déclarant que le fait d’être une femme avait quelque chose à voir avec la biologie ne pouvait manquer d’apparaître comme “haineuse” à l’égard de ceux qui pensent qu’un homme qui se déclare femme doit nécessairement être considéré comme telle par toute la société.

Cette affaire est donc déjà intéressante en ce qu’elle montre les oppositions au sein même de la gauche libertaire mondiale. Mais les réactions sont tout aussi instructives. Une récente tribune de “féministes”, défendant particulièrement les lesbiennes (je mets l’expression “féministes” entre guillemets car je persiste à ne pas bien comprendre pourquoi le féminisme impliquerait nécessairement la promotion de l’avortement, alors que le don de la vie est l’un des plus nobles aspects de la féminité – et alors que l’avortement est de loin la première cause de mortalité pour les filles), signalait un nombre hallucinant d’agressions du lobby “trans”: il y est question d’universitaires qui ont dû embaucher des gardes du corps ou qui ont été harcelés pour avoir voulu mener des études “incorrectes” :

James Caspian a par exemple été attaqué pour avoir essayé de mettre en place une étude sur le pourcentage de personnes regrettant d’avoir «changé de sexe». Le simple fait de vouloir faire une étude sur le sujet étant maintenant considéré comme offensant.

J’insiste: cette tribune réclamant en particulier plus de “visibilité” pour les lesbiennes n’est clairement pas l’oeuvre de dangereux réactionnaires. Mais on y apprend des choses terrifiantes, comme celle-ci :

En Suède, le nombre de fillettes de moins de 18 ans voulant «changer de sexe» (une chose techniquement impossible) pour tenter de devenir des personnes transmasculines a été multiplié par 15 de 2010 à 2018. Selon les statistiques du gouvernement suédois, parmi elles 15% étaient autistes et 19% hyperactives.

Comment peut-on rêver d’une telle société pour nos enfants?

En tout cas, même si je suis évidemment en désaccord avec de nombreux éléments de cette tribune (pour ce que j’en comprends car tout cela me semble un monde assez étrange), il y a au moins un point sur lequel je suis d’accord avec les signataires :

Plus nous tarderons à réagir, plus nombreuses seront les jeunes femmes affectées, qui pourraient se voir forcées d’effectuer une transition [de genre], et plus les dommages physiques seront lourds et irréversibles.

Car, au nom de la lutte contre l'”homophobie” ou contre la “transphobie”, on détruit effectivement l’existence de malheureux enfants bien réels!

Guillaume de Thieulloy

https://www.lesalonbeige.fr/laffaire-rowling-et-ce-quelle-revele-du-sectarisme-des-activistes-lgbt/

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