La chronique de Philippe Randa
Les Blancs sont racistes, forcément racistes, c’est entendu ; les autres races – bien que les races n’existent pas, ne cherchez pas à comprendre – ne peuvent qu’être des victimes du racisme des Blancs. Et toutes les autres races s’aiment tout autant les unes que les autres… Enfin, pour certaines, un peu moins que d’autres, parfois, mais il ne faut pas trop le faire savoir parce que, hein ! c’est Black matter lives qui le dit, le répète, l’impose et gare aux présumées factieux qui se risqueraient à en douter.
Tout comme il ne peut pas y avoir de racisme autre que venant des Blancs, on apprend aujourd’hui qu’outre-Rhin, il ne peut y avoir un antisémitisme autre que… d’extrême-droite !
La preuve : l’Office fédéral allemand de la protection de la constitution ayant créé en 2015 un registre des actes antisémites d’origine islamiste supposée, le site LesObservateurs.ch publie un extrait de ce que rapporte le pourtant très à gauche Süddeutsche Zeitung de Munich : « Près de 700 cas sont déjà listés dans ce registre. (…) Ce n’est qu’un petit aspect de la réalité dérangeante (…) La police n’enregistre aucunement les crimes d’antisémites influencés par l’Islam de façon à pouvoir les catégoriser. Dans le doute, tout est compté comme “d’extrême-droite”, selon la règle de l’Office fédéral de la police criminelle, qui réalise la statistique criminelle annuelle. Les crimes antisémites sont à classer dans le phénomène des crimes politiquement motivés à droite, si les circonstances du méfait et/ou la motivation de l’auteur ne fournissent pas d’indications contraires, ainsi que l’a déclaré récemment le gouvernement fédéral allemand. »
Au royaume d’UBU, les fous sont rois, c’est certain, mais tout de même ! On imagine la tête des rescapés de la défunte Fraktion Armée Rouge (encore appelée Bande à Baader-Meinhof qui défraya la chronique terrorriste entre 1968 et 1998) ou du toujours vivant l’État islamique ! On les entend d’ici : « Pas d’amalgame ! »
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