Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La voiture électrique et l’esclavage des enfants

La voiture électrique et l’esclavage des enfants

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement prévoit que 23 millions de voitures électriques seront vendus au cours de la prochaine décennie et que le marché des batteries rechargeables pour voitures, actuellement estimé à 7 milliards de dollars, devrait atteindre 58 milliards de dollars d’ici 2024. Mais l’organisme s’inquiète dans un rapport d’une soixantaine de pages.

Mais les matières premières utilisées dans les batteries des voitures électriques sont fortement concentrée dans un petit nombre de pays. Les deux tiers de toute la production de cobalt ont lieu en République démocratique du Congo (RDC). Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), environ 20% du cobalt fourni par la RDC provient de mines artisanales, où des violations des droits de l’homme ont été signalées, et jusqu’à 40 000 enfants travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses dans les mines pour de maigres revenus.

Et au Chili, l’extraction du lithium utilise près de 65% de l’eau dans la région du Salar de Atamaca, l’une des zones désertiques les plus sèches du monde. Cela a contraint les agriculteurs locaux et les éleveurs à migrer. Il a également contribué à la dégradation de l’environnement, aux dommages au paysage et à la contamination des sols, à l’épuisement des eaux souterraines et à la pollution.

Le respect de l’environnement pour les bobos occidentaux n’a pas de prix…

https://www.lesalonbeige.fr/la-voiture-electrique-et-lesclavage-des-enfants/

Les commentaires sont fermés.