Un texte de l’abbé Rioult, essayiste (dont nous recommandons en particulier l’Apothéose humaine, De la question j., Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide) :
« La plupart de nos contemporains ne sont pas prêts, ni psychologiquement ni culturellement, à comprendre notre monde. Ne s’arrêtant qu’aux apparences, ils ne sont pas capables de saisir les faits dans toute leur cruelle réalité. La vérité est trop violente. Alors allons-y en douceur. Avant de dire quelques mots de l’imposture mondialiste, commençons par un cas circonscrit à une famille et un pays : la famille Sackler aux USA. Nous irons ainsi de l’OxyContin au Covid 19.
Qui sont les Sackler ?
Les Sackler sont une famille juive multimilliardaire qui a fait fortune dans l’industrie médicale aux États-Unis. En 1952, dans le Connecticut, deux frères, Mortimer et Raymond, fils d’immigrants juifs venus de Pologne et d’Ukraine, achètent une petite entreprise de médicaments de New York qu’ils transformeront en un empire pharmaceutique prenant par la suite le nom de “Purdue Pharma”.
En 1996, Purdue présente un médicament opioïde qui fait des merveilles parmi les analgésiques : l’OxyContin.
C’est la vente de ce médicament vedette qui va assurer l’écrasante majorité des revenus de Purdue Pharmacy et qui a propulsé la famille Sackler au 19e rang des familles les plus riches aux États-Unis avec une fortune de 13 milliards de dollars (Forbes, 2016). Après avoir été nommé Chevalier honoraire de l’Ordre de l’Empire britannique, Mortimer créera la Fondation Dr Mortimer et Theresa Sackler conjointement avec sa troisième épouse. Comme on le verra, chez ces gens-là, c’est une manie (ou plutôt une stratégie) de créer des fondations : Fondation Bill et Melinda Gates, Fondation Rockefeller : pour le bien-être de l’humanité… À sa mort, Mortimer laisse trois femmes et sept enfants dont trois siègent au conseil d’administration de la société qu’il a cofondée.
Cette grande famille est mondialement connue pour sa philanthropie. Les institutions culturelles et éducatives aux États-Unis et en Europe qui ont accepté les largesses des Sackler sont très nombreuses : Metropolitan Museum of Art à New York, le Louvre à Paris, le National Portrait Gallery, la Tate Gallery, le Royal College of Art de Londres, le musée juif de Berlin, les universités de Columbia, de Yale et du MIT, l’école de médecine de l’université de Tel Aviv, et bien d’autres… Mais…, car il y a un ‘Mais’, le temps a révélé que cette philanthropie n’était qu’une couverture, une apparence, une imposture. Une stratégie comparable à celle du loup qui, pour mieux manger les brebis, se cache sous une peau de brebis… En effet, l’étonnant triomphe commercial de cette famille allait provoquer une tragédie de santé publique sans précédant.
Un médicament qui tue mais qui rapporte…
La firme pharmaceutique créée par les deux frères Sackler est responsable d’une crise majeure d’addiction aux opioïdes, qui a entraîné des centaines de milliers de morts chez les Américains. France 2 a produit un documentaire : « Antidouleurs : l’Amérique dévastée » où il est question de douleurs physiques intolérables, de pilules prétendument magiques, d’accoutumance mortelle, de décès en masse et d’un scandale sanitaire hors du commun.