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Oyonnax : des scènes de guérilla en ville en plein confinement

Dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre, des scènes de guérilla urbaine se sont produites en plein cœur d’Oyonnax (Ain), relate La Voix de l’Ain.

« Oyonnax, c’est devenu Bagdad »

Des poubelles et des voitures brûlées, des tirs de mortiers et de pétards ont nécessité l’intervention des pompiers pour éteindre les divers incendies. Les forces de l’ordre ont été violemment prises à partie durant les interventions. La police mais aussi la BAC et même le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) ont dû être mobilisés pour disperser les agresseurs.

Des images impressionnantes circulent sur les réseaux sociaux et les habitant font part de leur colère . « Des feux d’artifice tous les soirs et rien n’est fait », peut-on lire sur Facebook, tandis que d’autres semblent s’en réjouir : « Oyonnax, c’est devenu Bagdad en une soirée ptdddrrr incroyable » (Nahel, sur Twitter).

« Pendant que tout le monde respecte le confinement, d’autres se permettent de semer la zizanie »

Michel Perraud, le maire, a réagi via le compte Facebook de la commune : « J’assiste depuis le début de la soirée à des comportements inadmissibles dans notre ville d’Oyonnax. J’en appelle à la responsabilité de tous. Parents, amis, responsables associatifs pour que ces agissements cessent immédiatement. Je m’entretiens avec les autorités depuis des heures afin de garantir la sécurité de nos concitoyens. Je demande à chacun d’entre nous de ne pas rentrer dans une surenchère dangereuse. »

« Maintenant, y en a marre des tirs de mortiers et des scènes inadmissibles tous les soirs sur Oyonnax », a, lui aussi, réagi le député LR Damien Abad, sur son compte Facebook. « Pendant que tout le monde respecte le confinement, d’autres se permettent de semer la zizanie. Maintenant, ça suffit, on ne peut tout tolérer. Je demande au commandant de police, aux services de l’État et au ministère de l’Intérieur d’agir. Agir vite et fort et, s’il le faut, je demanderai au ministre de l’Intérieur de venir sur place. »

Le bilan fait état d’au moins six voitures brûlées. Les sapeurs-pompiers ont compté une trentaine de poubelles incendiées, et un début de propagation de feu sur deux appartements, ainsi que du mobilier urbain dégradé. Ils ont pu travailler sous escorte policière.

Le retour à la normale s’est fait vers 3 heures du matin.

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