L'avis de Jean-François Touzé
La confirmation par le Conseil d'Etat de la décision gouvernementale d'interdire, sous prétexte d'impératif sanitaire, la participation des fidèles aux sacrifices de la messe, de la prière en commun et de l'Eucharistie s'inscrit dans le cadre d'un élargissement du périmètre d'intervention d'un État totalitaire désormais décomplexé dans sa volonté d'accomplir les derniers actes de l'apostasie d'une France qui veut oublier son statut de "fille aînée de l'Eglise", et ne sait même plus la signification de ce qui fut plus qu'une devise : le "Gesta dei per Francos" (1) de Guibert de Nogent.
Elle s'inscrit aussi dans la recherche relativiste d'un modus operandi avec les communautés musulmanes présentes sur notre sol afin de tenter de leur acheter, pour un moment encore, la paix publique.
Elle est enfin l'expression la plus achevée de la dérive matérialiste de ce qui fut notre civilisation.
En 1880, la République radicale expulsait les congrégations.
En 2020, le régime progressiste nous interdit la messe .
Avec le néronisme sanitaire et laïcard de Macron, voici revenu, pour les catholiques français, le temps des catacombes.
(1) "L'action de Dieu passe par les Francs".