Un des critères qui permet très facilement de différencier un régime libre d’un régime tyrannique, c’est la possibilité pour les habitants d’un pays de quitter celui-ci, en emportant leurs biens s’ils le souhaitent.
En démocratie, le principe fondamental est le consentement à la loi qui vous gouverne, et seule cette possibilité de quitter le pays à votre gré permet de supposer que vous consentez implicitement aux lois existantes (même si elles vous déplaisent, mais c’est une autre question).
Voilà pourquoi le mur de Berlin était une preuve tangible, indubitable, irréfutable, du fait que la République Démocratique Allemande n’était ni républicaine, ni démocratique, mais au contraire parfaitement despotique.
Une autre conséquence des principes démocratiques, c’est que l’intégrité du corps social doit être soigneusement préservée et les frontières bien gardées, car nul ne peut être contraint de s’associer avec ceux qu’il n’a pas choisi.
Nous sommes aujourd’hui gouvernés par des gens qui n’ont pas de mots assez durs pour condamner ceux qui entendent défendre les frontières de leur pays et n’y accueillir que ceux qu’ils souhaitent, comme par exemple Donald Trump. Et qui, à l’inverse, envisagent tranquillement d’empêcher les Français d’aller skier à l’étranger, parce que cela reviendrait à contourner les règlements ubuesques qu’ils ont édictés (les stations de ski seront ouvertes, mais pas les remontées mécaniques, et autres choses du même genre).
Je vous laisse tirer les conclusions qui s’imposent pour la République Démocratique du Macronistan (autrefois connue sous le nom de France).