Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Demi-victoire pour les forces de l'ordre

6a00d8341c715453ef0263e98014a7200b-320wi.jpg

La journée du 12 décembre se présentait à hauts risques. Pour le cinquième samedi consécutif les professionnels de l'émeute, organisés en "black blocs" avaient prévu de mettre Paris à feu et à sang. Cette fois, ils ont échoué. Notons aussi que l'audience populaire de tels rassemblements décline, en nombre d'émeutiers. Elle passait encore de quelque 10 000 le 5 décembre dans la Capitale, 52 000 sur tout le pays nous dit-on, à environ 5 000 le 12 décembre.

Mais, beaucoup plus grave, elle témoignait de l'impudente stratégie dite de convergence des luttes. Idéologiquement contre nature l'organisation conjointe assemblait : les soi-disant adversaires de l'article 24 de la Loi de sécurité globale ; les militantes islamistes du prétendu mouvement "des Femmes pour la Justice et l'Équité", c'est-à-dire des frères musulmans ; les increvables mélenchonistes de la France insoumise et même les bons apôtres du mouvement Youth for Climate. Le tout aux côtés du NPA trotskiste de Besancenot.

On avait prétendu que le Collectif Contre L'Islamophobie en France" s'était auto-dissous : il s'est immédiatement reconstitué en tant que "collectif du 10 novembre contre l'islamophobie" et faisait partie, impavide et impuni, de la joyeuse troupe.

Depuis l'affaire Malik Oussékine, de décembre 1986, fausse droite et vraie confondues, les pouvoirs publics étaient demeurés tétanisés à l'idée de ces mythiques violences policières, dont le président Pinocchio a encore repris la thèse dans sa dernière intervention.

Depuis le naufrage judiciaire de l'affaire de Tarnac remontant d'autre part 2008, les services de la sécurité territoriale sont démoralisés devant la nature terroriste de l'ultragauche.

On doit rappeler ici que certaines protestations s'élèvent de plus en plus au sein des forces de l'ordre. David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de police constate : "On est l'otage d'une crise politique".

Une partie de la magistrature s'étonne, elle aussi, de la carence des suites judiciaires. Charles Prats figure de l'Association professionnelle des magistrats rappelle à ce sujet que les textes existent, qui permet de qualifier les black blocs de terroristes. Il suffit, ou plutôt il suffirait, de les appliquer.

Devant la sourde colère du pays, le pouvoir a donc pris ce 12 décembre des demi-mesures : il a enregistré un demi-succès.

La question décisive reste celle de la mission des BRAV, Brigades de Répression des Actions Violentes, qu'on a osé, enfin, laisser aller au contact des émeutiers, et, au cœur même du cortège, s'emparer des blacks blocs en formation : 140 interpellations ce n'est pas rien.

Attendons quand même les suites. Notons que les BRAV étaient notamment priées de ne pas utiliser les grenades de désencerclement. Toujours les mêmes lâchetés des mêmes politiques.

Soulignons d'un point de vue historique que le processus révolutionnaire, le processus de la Terreur, reste invariant. La Terreur rouge, celle qu'affectionne le trotskiste Besancenot se veut fille de la Terreur jacobine : or, celle-ci avant même d'ensanglanter la France en 1793-1794, prend racine dans les violences révolutionnaires de 1789 (1)

La crainte du Seigneur, dit la Bible, étant le commencement de la sagesse, on ne peut que souhaiter pour le salut de ce malheureux pays que l'opposition de droite s'empare du dossier, obligeant Pinocchio, s'il veut même envisager de se représenter en 2022, à durcir le dispositif.

JG Malliarakis  

Apostilles

Un livre à lire en relation avec cette chronique  

Cf. "La Terreur rouge" p. 13-14

https://www.insolent.fr/2020/12/demi-victoire-pour-les-forces-de-lordre.html

Les commentaires sont fermés.