Beaucoup n’en croyaient pas leurs yeux ou leurs oreilles à la lecture ou à l’écoute du texte Castex, de ce dernier mardi, d’auto-attribution de tous les pouvoirs sur la plus élémentaire, la plus fondamentale des libertés, celle de se déplacer.
Yves Daoudal a excellemment résumé la psychologie gouvernementale par la populaire expression : « Ils ne se sentent plus pisser ». Oui, ils sont emportés par la frénétique jouissance à la perspective de pouvoir intimer à quiconque le refus de circuler selon que la personne dispose ou non d’un certificat de vaccination ou d’un test de dépistage !
Les psychiatres peuvent analyser cela en termes de « paranoïa », de « perversion narcissique ». Les non initiés se contenteront de parler d’enivrement du pouvoir, de délire autoritaire.
À noter que ce que l’on désignait jadis comme « pouvoir absolu », celui de nos rois, n’était pas du tout un pouvoir illimité, très limité qu’il était en effet par les libertés reconnues, les us et coutumes, les chartes, les franchises, et tout simplement les contraintes de l’époque.
Aujourd’hui, MicroNéron dispose d’infiniment plus de pouvoir que les monarques du passé. Comme Big Brother dans « 1984 », il a tous les moyens modernes pour surveiller tout le monde à tout moment. Et voilà que ce mardi, sous le prétexte de la surveillance sanitaire générale (SSG), son premier ministre jacobin, véritable caricature de conventionnel de 1793, annonçait vouloir se faire voter une loi lui permettant de discriminer radicalement les citoyens.
De même que jadis dans les camps de travail et de la mort d’Ho-Chi-Minh où les Boudarels hurlaient « Si toi pas travailler, toi pas manger », dans la France de Castex les SS (Surveillants Sanitaires) clameront : « Si toi pas vacciné, toi pas circuler ».
Point n’est besoin d’être grand observateur pour remarquer que le Grand vizir de Matignon a profité du séjour à la Lanterne de son Calife un peu fatigué pour se concocter le meilleur texte possible de discipline sanitaire.
Mais avec un brin de plus de réflexion, chacun pourra peut-être penser que, au-delà, ce grand futé de Castex a voulu mettre sur pied un entraînement général à son pouvoir. Un coup d’État sanitaire ainsi mené à son profit ? Hélas pour lui, ça n’a pas marché.
Cette fois, malgré le soutien du triste patron de l’UDI, ce Lagarde toujours à la pointe du collaborationnisme totalitaire, ça a beaucoup renaclé chez les parlementaires.
Car ces derniers ont perçu l’amplification de l’exaspération qui monte de partout devant les projets de schlague vaccinatoire alors que les Français ne veulent pas se vouer à n’importe quel vaccin.