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"Privilège blanc" ? Où ça ?

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L'avis de Jean-François Touzé
Jamais en reste quand il s'agit d'importer en France un concept progressiste américanoïde pour en faire un objet de développement polémique, de débat intellectuel et, au bout du compte, d'affrontement, Emmanuel Macron, dans un entretien-fleuve publié par l'hebdomadaire L'Express paru ce mardi évoque l'idée de "privilège blanc" supposé favoriser l'accession de ceux qui en bénéficient à la réussite sociale, au logement, à l'éducation et à la culture.
En ces temps de "discrimination positive" pratiquée en toute matière et en tout lieu, on chercherait pourtant bien en vain ce soit-disant privilège.
Le "privilège blanc", c'est de se taire et de raser les murs dans certains quartiers de nos villes.
Le "privilège blanc", c'est de risquer à toute heure du jour et de la nuit l'agression, le viol ou l'égorgement.
Le "privilège blanc", c'est le couvre-feu de fait établi bien avant la crise sanitaire qui interdit aux femmes de sortir dans la rue dès le soir tombé.
Le "privilège blanc" c'est de recevoir des crachats sur un terrain de football.
Le "privilège blanc" c'est de devoir s'agenouiller en signe de repentance.
Le "privilège blanc" c'est de voir les traditions, les valeurs, les principes qui ont fait notre civilisation bafouées et traînées dans la boue.
Le "privilège blanc", c'est de se retrouver en exil et sous surveillance dans son propre pays.

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