Une étude parue le 5 janvier dans « European Journal of Clinical Investigation », une revue scientifique de notoriété moyenne, signée du Pr John Ioannidis, un ponte de l’épidémiologie à Stanford, dont les travaux font autorité (il est même l’un des scientifiques les plus cités au monde), suggère que le confinement et la fermeture des entreprises et commerces n’apportent rien de plus, en termes de baisse du nombre de cas de contaminations, que les simples mesures barrières du type port du masque, lavage des mains et distanciation sociale.
Selon les chiffres collectés et analysés par John Ioannidis et son équipe, les deux confinements qu’a connus la France (17 mars-11 mai, 30 octobre-15 décembre), en favorisant les contaminations à l’intérieur d’un même foyer, n’auraient fait qu’aggraver un peu plus le bilan de l’épidémie – sans parler des innombrables effets collatéraux (économiques et sanitaires).
L’étude compare l’impact des politiques de confinement de huit pays de l’hémisphère Nord: Angleterre, France, Allemagne, Iran, Italie, Pays-Bas, Espagne et États-Unis. A l’inverse, la Corée du Sud et la Suède n’ont pas confiné.
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