Le grand déballage continue :
Une enquête contre X a été ouverte par le parquet de Montpellier sur « des faits graves » concernant la direction du Refuge, indique Mediapart. Le chef d’accusation n’a pas été révélé mais il concerne des « faits graves ». L’association créée en 2003 accueille et accompagne les jeunes LGBT+ mis à la porte par leurs familles en raison de leur homosexualité.
Un audit, confié au cabinet indépendant Boston Consulting Group par le Refuge, a été mené entre le 18 janvier et le 18 février après des révélations de Médiapart. L’enquête de nos confrères avait mis en lumière un « mode de fonctionnement quasi-sectaire, un suivi peu efficace des jeunes et un management jugé agressif« . L’audit, basé sur 1 400 témoignages et 150 entretiens, révèle l’existence de faits suffisamment graves pour qu’ils soient transmis à la justice (…)
Une personne hébergée au sein de la structure aurait été victime d’un viol par une personne extérieure. Le parquet de Montpellier a également été saisi pour enquêter sur « l’envoi de photographies intimes imputé à un dirigeant de la fondation ».
Et bien évidemment, cette association vivait de subventions :
Le maire de Montpellier Michael Delafosse a décidé de surseoir au versement de la subvention de la Métropole de Montpellier. Le Refuge compte actuellement 22 dispositifs d’accueil à travers la France et propose une ligne d’urgence disponible en permanence. La fondation compte 27 salariés et plus de 450 bénévoles.