Le vaccin AstraZeneca a été suspendu dans onze pays : le Danemark, l’Islande, la Norvège, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, l’Autriche, la Bulgarie, le Luxembourg, l’Italie et l’Afrique du Sud. Des décès par thrombose ont été constatés chez des personnes qui avaient été vaccinées.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca le 8 février 2021 devant les caméras. À cette occasion, il a expliqué que 270.000 doses avaient été livrées dans 100 établissements en France et que 300.000 doses supplémentaires allaient arriver. Il a même déclaré : « Une bonne nouvelle qui nous permet de protéger ceux qui soignent. »
Pourtant, les soignants dans les hôpitaux expriment des réticences pour se faire vacciner avec AstraZeneca car ils sont informés des risques relevés dans d’autres pays. Certains soignants refusent la vaccination et seulement un soignant sur trois serait vacciné. Certains proposent de rendre obligatoire la vaccination du personnel soignant pour mettre fin à ces réticences.
C’est la Commission européenne qui a négocié les contrats au nom des 27 États membres. Elle prévoit une montée en puissance des livraisons au deuxième trimestre. La Commission européenne vise 70 % d’Européens vaccinés d’ici à la fin de l’été. La Commission est curieusement muette concernant les suspensions décidées dans les onze États. Le principe de précaution ne semble pas à l’ordre du jour pour protéger les Français. Olivier Véran s’est exprimé au cours d’un point-presse sur les craintes liées à l’AstraZeneca : s’appuyant sur les avis des agences nationales et européennes des médicaments, il a estimé que rien ne s’opposait à la poursuite de l’inoculation des doses.
Au début, la communication gouvernementale consistait à nier le danger de la pandémie. On expliquait que les masques étaient inutiles. Il était également superflu de fermer les frontières car le virus n’avait pas de passeport. Ensuite, la communication a changé : le port du masque et les gestes barrières sont obligatoires. Un confinement est décidé. La propagande gouvernementale fait croire à une agression guerrière par le Covid-19. On annonce tous les soirs le nombre de morts. Le Président organise des Conseils de défense. L’objectif est de créer une union nationale derrière le chef de guerre chargé de défendre la France attaquée par un ennemi.
À présent, le pouvoir mise sur le vaccin pour terrasser l’envahisseur viral. Emmanuel Macron espère gagner la présidentielle en se présentant comme le grand vainqueur de la guerre contre le Covid-19. Mais la malchance pourrait contrarier ce projet !
Jean-Luc Tari
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